Bénin : Quatre maires Psd désavoués par leur base

Contre la décision du Psd de soutenir Sébastien Ajavon, certains maires du département du Couffo ont décidé de soutenir un autre candidat, Patrice Talon pour la présidentielle de mars 2016. Mais à l’issue du scrutin, les grandes tendances annoncées hier par la Céna ont révélé que ces maires n’ont pas été suivis.

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Lors de son conseil national sous le leadership éclairé du président Emmanuel Golou, le Parti social démocrate (Psd) a pris la décision de soutenir le candidat Sébastien Germain Ajavon. Pendant que les structures du parti et les militants à la base se mettaient en ordre de bataille pour faire triompher le choix du parti, certains cadres et élus du parti en l’occurrence les maires de Klouékanmè, de Dogbo, de Toviklin et de Lalo ont désobéi au mot d’ordre du parti. Ils ont rejoint et travaillé pour le camp Talon. Mais au vu des résultats issus du scrutin du dimanche dernier, le candidat Sébastien Ajavon, candidat du Psd à l’élection présidentielle de 2016 est venu largement en tête dans les six communes du Couffo. C’est dire que l’échelle qui a permis à ces maires de se hisser à ces niveaux de responsabilité politique est toujours restée entre les mains du président Emmanuel Golou.

Il convient de rappeler que le Général Fernand Amoussou qui a obtenu 1% à l’issue du scrutin est un fils de ces circonscriptions électorales. Mieux, la décision prise par le Psd lors de ce Conseil national n’a pas reçu l’assentiment de son ancien président Bruno Amoussou. Progressivement, Emmanuel Golou se positionne comme le leader incontestable  du Couffo.

Mieux, parmi les anciennes formations politiques à savoir le Prd, la Rb et le Psd qui ont tous appelé à voter pour le candidat de leur choix, seul le Parti social démocrate a été suivi par sa base. Ceci s’est traduit par les résultats de Sébastien Ajavon dans les départements du Mono et du Couffo. De toute évidence, cette performance réalisée par le Psd au profit de Sébastien Ajavon est due à la démarche adoptée dans la prise de la décision de soutien au candidat. Il faut, donc, décerner un satisfécit au président Emmanuel Golou pour avoir instauré la gestion participative au sein parti

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