Débat Zinsou-Talon : les regrets de Michel Adjaka

Le face à face entre Patrice Talon et Lionel Zinsou dans le cadre de l’historique débat contradictoire d’entre deux tours n’a pas laissé indifférents les Béninois. Quelques minutes seulement après la fin du contradictoires plusieurs personnalités ont apprécié la prestation des deux prétendants au fauteuil présidentiel.

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Au nombre des Béninois qui ont donné leur avis figure Michel Adjaka. Le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) a salué ce face à face historique entre deux finalistes du premier tour d’élection présidentielle au Bénin depuis l’ère du renouveau démocratique, il a cependant nourri beaucoup de regrets. Lire l’intégralité de sa réaction.

L’HISTORIQUE DÉBAT ENTRE LES DEUX CANDIDATS AU SECOND TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 20 MARS 2016

Malheureusement, le temps n’a pas permis à nos deux candidats de nous parler de leur vision sur:
1-la lutte contre la corruption, la malédiction des concours frauduleux, des faux diplômes et l’impunité,
2-la lutte contre le chômage, le terrorisme et la piraterie maritime,
3-l’économie numérique et la télécommunication, 
4-les réformes agraires,
5-le transport maritime, terrestre et ferroviaire,
6-la protection de l’environnement, l’urbanisme, le logement et l’érosion côtière,
7-la décentralisation et le transfert des compétences,,
8-la culture et le dialogue interreligieux,
9-l’artisanat et la formation professionnelle,
10-les réformes administratives, institutionnelles et constitutionnelles,
11-la diplomatie, les relations internationales et le statut des béninois de la diaspora,
12-le commerce et la sécurité sociale,
13-les loisirs et le sport,
14-la recherche scientifique et minière,
15-la coopération et l’intégration sous-régionale et régionale,
16-la lutte contre le régionalisme, l’ethnocentrisme et l’exclusion,
17-la réforme du système partisan, la transhumance politique, le statut de l’opposition et l’accès équitable de l’opposition aux médias de service public,
18-la sécurisation foncière.
L’État, c’est un tout, et l’occasion que donne ce débat est très rare. 
Puisque le temps ne suffira jamais pour tout dire, la HAAC et les deux journalistes, à partir des préoccupations majeures de nos compatriotes, auraient pu adopter une approche holistique et transversale qui permette aux candidats de faire d’abord l’état des lieux de la situation actuelle avant de projeter le pays sur les cinq prochaines années au moyen de propositions claires, précises et concrètes. 
Par exemple, la question de l’égalité des chances et celle du partenariat public-privé auraient pu être intégrées dans les réformes économiques et la lutte contre le chômage à travers la répartition équitable des opportunités et de la richesse créée. 
Ce n’est pas grave. Ce n’est que le début. Nous avons du chemin à faire.
Bravo à nos deux candidats, à la HAAC, aux deux journalistes, dont le professionnalisme a été entravé par les consignes de la HAAC et à la SBEE pour sa docilité. 
Vive la démocratie béninoise.
Michel Adjaka

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