Présidentielle 2016 : La ville de Parakou prête à voter demain malgré quelques couacs

Demain dimanche 6 mars 2016, quelques 4,7 millions de Béninois se rendront aux urnes pour élire le successeur du président Boni Yayi dont l’ultime mandat vient à expiration dans un mois. A quelques heures de l’ouverture de ce scrutin qui s’annonce épique entre les 33 candidats en lice, tout semble prêt à Parakou.

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Le matériel lourd mais aussi celui sensible sont déjà disponibles à en croire le point fait à l’équipe de reportage de La Nouvelle Tribune par le point focal de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Louange Alavo. « Tout est au point. Autant le matériel que sensible sont tous déjà convoyé dans les trois arrondissements », a confié Louange Alavo qui dit n’attendre que le jour du scrutin pour lancer l’opération de vote. Au niveau des arrondissements, les préparatifs du scrutin vont également bon train. Dans le troisième arrondissement par exemple, tout le colisage a été préalablement fait par le coordonnateur d’arrondissement, Thierry Hounkpè. « Actuellement, nous sommes avec les présidents de postes de vote qui vérifient que tout le matériel y est », a indiqué le coordonnateur du 3ème arrondissement. Thierry Hounkpè explique qu’après la vérification du colis, les présidents remplissent les formalités administratives. Cette formalité consiste à un dépôt de signature et l’enregistrement des numéros de bulletins de vote.

 

Tout est fin prêt à Parakou

Posté par lanouvelletribune.info sur samedi 5 mars 2016

 

Absence des présidents de postes de vote

Si les préparatifs semblent se dérouler dans une grande sérénité dans le troisième arrondissement, il y a cependant un hic. Dans cet arrondissement, le tiers des présidents de poste de vote initialement désigné puis formé par la commission électorale n’a pas répondu présent à l’appel du coordonnateur Thierry Hounkpè.

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Devrions-nous nous inquiéter de cette situation à quelques heures du scrutin ? « Non », a rassuré le coordonnateur du 3ème arrondissement de Parakou qui indique avoir déjà sous la main d’autres personnes pour les remplacer. Ces dernières personnes sont-elles formées et aptes pour faire le travail demain dimanche ? « Oui », a répondu Thierry Hounkpè qui indique qu’il n’y a pas de soucis à se faire. « Tout a été déjà réglé et demain nous commencerons à 7 heures », a-t-il promis.

Il faut indiquer que dans la cité des Koubourous, ce sont 134.697 électeurs qui sont attendus dans les 341 postes de vote repartis dans 132 centres de vote de la ville.

Présidentielle 2016 au Bénin: Les 24 heures du vendredi trop courtes à Parakou

La campagne pour le 1er tour du scrutin présidentiel du 6 mars 2016 ouverte le 20 février dernier a officiellement pris fin hier vendredi 4 mars à minuit. Mais à Parakou, la plus importante ville de la partie septentrionale du Bénin, la propagande se poursuit plus de 10 heures d’horloge après la clôture de la campagne présidentielle. En effet, dans la cité des Koubourous, ce samedi 5 mars 2016, les affiches des candidats, contrairement aux dispositions du code électoral qui ordonnent leur retrait à la fin de la campagne, sont encore en place. Et ce, dans les trois arrondissements que compte cette ville à statut particulier. Les lieux publics, notamment les marchés de Zongo dans le 3ème, Azerkè dans le 2ème et Dépôt dans le 1er porte encore des signes de la campagne présidentielle. Sur les grands carrefours à l’exception du carrefour Général Mathieu Kérékou à l’entrée de la ville, les posters de certains candidats à la succession du président Thomas Boni Yayi sont encore intacts et très bien visibles. A l’université de Parakou, la bataille des affiches se poursuit encore. Les différentes artères de la ville sillonnées par l’équipe de reportage de votre journal ‘’La Nouvelle Tribune’’ sont elles jonchées de prospectus à l’effigie des candidats.

Pas au delà des affiches

Mais si la campagne présidentielle se poursuit encore à Parakou, il convient de signaler cette propagande n’excède pas les affiches. Plus de caravane comme ce fut le cas tard dans la nuit d’hier. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations et la ville semble reprendre son cours normal.

Yao Hervé Kingbêwé, envoyé spécial à Parakou

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