Usurpation de titres de magistrats : Michel Adjaka accuse l’attaché de presse du ministre de la Justice

24 heures après son éclatement, l’affaire usurpation de titre de magistrats mise au grand jour par le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), Michel Adjaka, connaît un nouveau rebondissement. Dans la soirée d’hier, mercredi 15 mars 2016, dans un post intitulé :

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« Soif de nuire: quand l’attaché de presse du ministre de la justice crée des magistrats fictifs et commet les délits d’usurpation de titre de magistrat et de propagation de fausses nouvelles » publié sur sa page facebook, le magistrat Adjaka a dévoilé l’identité de celui qui serait, selon lui, derrière cette affaire. Lire ci-dessous l’intégralité de son post.

Dans leur parution du lundi 15 mars 2016, les quotidiens « l’Humanité » et « Communal info » ont publié une lettre datée du 14 mars 2016 et signée des sieurs Bertin NOUGBOTODE, Pélagie DANDEGNON, Cyprien SATOH, Victor NAHOUN et Brigitte R. SOYO, prétendus magistrats de la liberté et de la justice.

Mes investigations ont révélé que cette lettre a été élaborée et diffusée avec de faux noms de magistrats fictifs par monsieur M. D., attaché de presse de Madame le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme.

Cet acte de monsieur M. D., loin d’être un simple délit de presse, est constitutif des délits d’usurpation de titre de magistrat et de publication, de diffusion ou de reproduction de fausses nouvelles.

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Autrement dit, en faisant passer pour des magistrats, de faux noms d’individus inconnus de la magistrature béninoise, l’attaché de presse de Madame le Garde des Sceaux s’expose à des poursuites judiciaires et encourt, conformément aux dispositions des articles 259, alinéa 1er du code pénal et 266 de la loi n°2015-07 du mars 2015 portant code de l’information et de la communication en République du Bénin, une peine d’emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans d’emprisonnement ou celle de six (06) mois à trois (03) ans d’emprisonnement et une amende de 500 000 à 2 000 000 de FCFA.

Le Bénin étant un État de droit, monsieur M. D. et ses complices ne perdent rien à attendre pour répondre de leur forfait devant les autorités judiciaires de notre pays.

Être l’attaché de presse du Garde des Sceaux ne constitue pas un blanc-seing, encore moins une immunité pour diffuser de fausses nouvelles et salir l’image d’une corporation que le Ministre de la justice a le devoir républicain de protéger contre des attaques nuisibles à l’efficacité de l’œuvre de justice.

Le Ministère de la justice, en tant qu’institution régulatrice des comportements sociaux, doit être préservé de toute bassesse communicationnelle afin que force reste à la loi.

Vive la justice,
Vive l’UNAMAB,
La lutte continue.

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