Vie après la Marina : L’appel de pied de Yayi à la communauté internationale

Sa vie d’après le palais de la Marina, présidence de la République du Bénin, Boni Yayi entend la faire à l’international. Dans ce sens, l’ancien président béninois multiplie les opérations de charme qui frise quelque peu la mendicité.

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La dernière opération en date est une interview accordée par l’ancien patron de l’Exécutif au Bénin à la chaîne de télévision panafricaine Vox Africa au détour de son séjour à Malabo dans le cadre d’une mission d’observation du scrutin présidentiel tenu hier en Guinée Equatoriale. Dans cette interview diffusée à la mi-journée ce lundi 25 avril 2016, sur Vox Africa, le président Yayi, en réponse à une question sur son avenir professionnel, n’a pas hésité à présenter son curriculum vitae.

« Je ne suis pas mort. Là où je suis ici, j’ai 63- 64 ans (…). Je ne suis pas malade. Je me porte très bien », a d’entrée déclaré Boni Yayi avant d’assurer de son expérience.

« La preuve, je suis à Malabo. L’Union Africaine, notre institution commune a estimé, bon voici une compétence qu’elle peut utiliser au service du continent », s’est vanté l’ancien président béninois.

Sécurité internationale et dérèglement climatique

Toujours dans sa même logique de vendre cher à l’international, celui a quitté le pouvoir d’Etat le 6 avril seulement ne sens pas du tout hors-jeu.  

« Il y a tellement de défis que, à vrai dire, je ne me sens pas exclu », a déclaré Boni Yayi qui dit être à la disposition de toutes les institutions qu’elles soient sous-régionales, continentales ou à un échellon plus grand.

Néanmoins, l’ancien numéro 1 des Béninois a déjà ciblé deux secteurs où il se sentirait à l’aise : la sécurité internationale et le dérèglement climatique. « Je disais que les défis sont tellement nombreux mais il y a deux plus importants. Le défi de la sécurité internationale. J’estime que j’ai beaucoup appris. Lorsque je dirigeais l’Union africaine, la question du Mali, la zone sahélo-sahélienne, la question de la Libye, aujourd’hui, le phénomène de Boko-Haram au Nord du Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger et aujourd’hui la violence djihadiste au Mali, au Burkina-Faso », s’est défendu l’ancien docteur national avant d’évoquer ses compétences dans le secteur du dérèglement climatique.

« Le second, le dérèglement climatique. Et à mon, ce sont les deux défis qui conditionnent la réalisation des Objectifs du développement durable. Et vus mes expériences, je compte associer mes efforts à ceux de la communauté internationale », a renchéri Boni Yayi.

Pour l’ancien chef de l’Etat, ces deux défis sont très importants. « Lorsqu’on aura réglé la question de la sécurité et du dérèglement climatique on aura donné un coup de pouce à nos Etats, dans un élan régional, pour que nos régions comme l’Afrique puissent réaliser les Objectifs du développement durable », a insisté Boni Yayi avant de conclure : «  Et dans ce cadre-là, je pense que, vu l’expérience que j’ai, je vais m’intéresser à ces deux grands défis et certainement que la communauté internationale sait qu’il y a une compétence qui attend ».

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