Burkina : les déclarations du président Kabore sur Guillaume Soro et la France

Lors du bilan de ses premiers 100 jours à la tête du Burkina Faso, le président Roch Christian Kabore a abordé, face à la presse, plusieurs sujets qui défraient la chronique dans le pays.

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En effet, au pays des hommes intègres, depuis la chute du président Blaise Compaoré, les événements se sont succédés à une vitesse soutenue: de la gestion de l’après compaore, à la tentative ratée d’un coup d’Etat du général Diendéré (lire ici), en passant des élections démocratiques et les attentats à Ouagadougou. Concernant le statut de l’ancien homme fort Isaac Zida, le nouveau président a donné des précisions: 

« À aucun moment, le conseil des ministres n’a nommé le Premier ministre comme ambassadeur aux États-Unis. Ça a été une très grande surprise pour nous de découvrir cela (…) Nous devons mettre fin à cette manipulation. » a déclaré M. Kabore

L’un des points principaux sur lesquel le président Kabore était attendu reste le sort réservé au mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro. Un mandat avait été lancé contre ce dernier provoquant des tensions entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (lire ici) :

« Les mandats d’arrêts ne doivent pas altérer les rapports d’amitié et de fraternité entre les ivoiriens et les burkinabè. Même si nous voulions faire la bagarre avec la Côte d’Ivoire, nous serions tous les deux perdants. » a t-il lâché, affirmant que les mandats contre Soro et Compaoré (devenu ivoirien depuis lors) sont toujours en vigueur

Mais les journalistes ont également abordé la question du voyage de M. Kaboré en France. S’agit-il d’une allégeance? Le président a balayé de la main ce point de vue : 

« Nous n’avons d’allégeance vis-à-vis de personne. Nous y allons parce que nous discutons des intérêts du Burkina Faso. (…) C’est vrai que nous avons des relations qui datent de la colonie avec la France, mais il est hors de question pour nous d’y aller en termes d’allégeance. »

Rappelons que le président Kabore a été élu avec une forte majorité lors de l’élection présidentielle au Burkina Faso.

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