Monstrueuse, la quantité d’armes et de munition qu’aurait acquis Guillaume Soro pour alimenter la désastreuse crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. L’ancien chef rebelle devenu chef du parlement ivoirien a, selon un groupe d’expert, acquis une quantité « d’armes et de munitions estimée à 300 tonnes ».
Dans leur rapport, les experts soulignent que cette masse importante d’armes acquises par Guillaume Soro, alors patron des Forces nouvelles a servi à couper le pays en deux avec sous leur contrôle, le Nord, une partie du Centre. L’arsenal, selon la même source, a transité par le Burkina Faso avec la bénédiction de Blaise Compaoré, l’ancien président Burkinabé actuellement en exil à Abidjan. Est également cité dans le rapport, le général putschiste Gilbert Diendéré. Pendant la crise, les armes achetées ont été stockées à Bouaké et Korhogo, bastion des rebelles de Soro. Accablé par ce rapport, le chef du parlement ivoirien a traité les enquêteurs de « farceurs médiocres ». Ironisant, il a déclaré qu’il s’attend à être accusé d’être en possession d’«armes de destruction massive ».