DEC: Catherine Bio Sarè donne les raisons de son refus de passer service

C’est un secret de polichinelle. Catherine Bio Sarè, jusqu’à ce lundi, directrice des examens et concours (DEC) du ministère de l’enseignement secondaire s’est refusée de passer service à Kakpo Mahougnon nommé par arrêté ministériel pour lui succéder.

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L’ancien-nouveau DEC Kakpo Mahougnon, après deux rendez-vous manqué, s’est senti obligé de prendre service ce lundi par voie d’huissier (lire ici) mettant ainsi fin à la polémique qui enflait depuis sur la passation de charges.

Mais qu’est-ce qui a motivé l’opposition de l’ancienne directrice à passer service ? Dans un entretien avec des confrères, Catherine Bio Sarè est revenu les raisons de son attitude. Et à en croire l’ancienne patronne de la direction des examens et concours, deux raisons expliquent sa réaction.

Procédure viciée

Selon Catherine Bio Sarè, la première justification est la procédure. Cette dernière serait viciée.

« Après l’installation du gouvernement de la ‘’rupture’’, il y a eu un premier conseil des ministres et il n’y a pas eu de nomination. Mais il s’est fait que dans notre ministère, le même mercredi on m’a appelé au téléphone pour me dire que le lendemain je veux dire le 14 avril je devrais passer service », a expliqué la désormais ex-DEC qui estime qu’il y a un « problème parce que la procédure n’a pas été respectée ».

Catherine Bio Sarè pose en effet un problème de parallélisme des formes. « j’ai été effectivement nommée par décret (…). Je n’exagère pas si je continue de dire que par parallélisme des formes il faut nécessairement un décret pour me décharger », a indiqué l’ancienne DEC qui rappelle au passage que Kakpo Mahougnon à qui elle avait succédé s’est refusé en son temps de lui passer service sur la simple base d’un arrêté.

Engagement non respecté

Dans son explication Cathérine Bio Sarè dit avoir accepté à la suite d’une rencontre au palais passer service le 23 avril dernier. Et ce, après qu’un terrain d’entente ait été trouvé pour la  laisser gérer l’examen qui allait se tenir.

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« A ma grande surprise, le vendredi pendant que j’étais malade sous perfusion, on m’a dit qu’ils sont revenus à la DEC pour me demander de passer service à 10 heures », a confié l’ex-DEC qui dit avoir été désaxée par cette attitude de son prédécesseur-successeur. « Madame Sarè n’a jamais refusé de céder le poste et aucun poste n’est éternel sinon je ne l’aurais pas occupé en son temps », a rectifié l’ancienne DEC.

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