Gabon: Détruire Ali Bongo !

Plus de répit pour Ali Bongo. A mesure qu’approche la présidentielle d’août prochain,  le Président gabonais fait l’objet d’une série de plaintes et d’attaques qui sont sujet à question. A qui profite les attaques en cascade contre Ali Bongo ? Qui veut détruire Ali Bongo ?

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Le journaliste Pierre Péan, ses opposants, ses sœurs et dernièrement une de ses ex l’accablent  ne sont pas allés du dos de la cuillère pour accabler le Président gabonais. Pierre Péan devenu populaire par ses publications pamphlétaires  a jeté un gros pavé dans la marre avec « Nouvelles Affaires africaines. Mensonges et Pillages au Gabon », son nouveau livre sorti en octobre chez Fayard, dans lequel il revient sur les origines du Président Ali Bongo. Dans ce livre de 250 pages Pierre Péan présente le Président gabonais comme un Nigérian d’origine biafraise adopté par Bongo père. Décidément dans une mission destructrice, Pierre Péan a fait à Ali Bongo, un portait du diable. Pour lui, celui que les Gabonais ont comme Président depuis 07 ans s’offre des services de vaudou pour nuire à ses adversaires.  Avant Pierre Péan, en juillet 2014, c’est l’opposant Jean Ping qui dans un entretien sur France 24 s’en prend à Ali Bongo dans des propos xénophobes. Il accuse le Président  gabonais de s’être entouré d’une légion d’étrangers pillant les ressources du Gabon.  Reprenant à son compte les remises en cause des origines d’Ali Bongo, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine a demandé  avec quel acte de naissance, Ali Bongo compte se présenter à l’élection présidentielle prochaine. Cet acharnement, le Président gabonais l’interprète comme une haine contre sa personne.

« Je constate simplement qu’il s’est joint à la cohorte d’un certain nombre de leaders politiques qui n’ont, vis-à-vis de ma personne et du parti que je représente, que de la haine » a répondu Ali Bongo à Jean Ping. Principal élément opposé à Ali Bongo, le problème sur ses origines lui vaut aussi des coups au sein de sa propre famille. 

En janvier passé, l’écho d’un troisième acte de naissance pour Ali Bongo fait surface dans les médias. Alors que sa filiation pose problème avec deux actes de naissance officiellement connu pour lui, une troisième pièce d’état civile du président gabonais a été dénichée à Nantes en France. L’acte de naissance référencé N°47 du 10 février 1959 a été retrouvé dans les archives du Service central d’état civil de Nantes. Mais   Onaïda Maisha Bongo, une des demi-sœurs du président ABO, n’y accorde pas de crédit. Elle a commis son avocat français Me Eric Moutet pour porter une plainte contre X au motif de « Faux et usage de faux ». Sur la liste des accusations contre Ali Bongo, la dernière en date est une bouleversante histoire d’une présumée fille que Ali Bongo refuse de reconnaître qui surgit.  Joyce Ondo, une ex d’Ali Bongo l’accuse de ne pas reconnaître sa fille Amissa, une adolescente de  17 ans née de leur relation idyllique. Elle a même assigné le Président gabonais en justice en reconnaissance de paternité en France et se dit prête à l’amener à faire un test Adn qui pourrait lui être fatal.

Quand Paris s’y mêle

Etre le régime Bongo connu comme un as de la FrançAfrique et Paris, les relations semblent battre de l’aile. Des autorités du régime gabonais font objet d’harcèlement dans leur déplacement à Paris. En Août 2015, le béninois Maixent Accrombessi (lire ici l’affaire),  Directeur de cabinet et homme de main du président gabonais a été interpelé et gardé à vue à vue à Paris.

Lire Gabon : sur France 24, Robert Bourgi fait des révélations sur Ali Bongo

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L’affaire a suscité l’indignation de Libreville qui a menacé de réagir à l’impertinence de Paris. Et comme si cela ne suffisait pas, en janvier, c’est au Président gabonais lui-même que s’en est astucieusement pris Manuel Valls, le premier ministre français. Intervenant dans l’émission « On n’est pas couché » sur France2, Manuel Valls a jeté du discrédit sur l’élection du Président gabonais affirmant qu’Ali Bongo n’aurait pas été élu comme cela s’entend (lire ici). Jean Ping et ses alliés de l’opposition n’en demandait pas plus.

« Nous sommes très très heureux la France, partenaire séculaire du Gabon, accompagne notre pays sur le chemin de la transparence » a réagi Jean Ping sur France24.

Comme quoi, la France jouerait assez dans les élections au Gabon et ne semble pas resté à la touche pour la prochaine qui s’annonce épique et de tous les dangers.

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