France: la chute d’Aristophil inquiète les investisseurs

En France, Gérard Lheritier, un investisseur autrefois adulé est tombé fin 2014 de son piédestal. De quoi s’agit-il? L’homme avait fait de sa compagnie Aristophil, un des leaders d’Europe des placements financiers sur des manuscrits de renom.

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Les salles de ventes prestigieuses n’avaient pas de secret pour l’homme, et on ne compte plus les manuscrits du patrimoine français (L’original du discours du Général de Gaulle à la libération de la ville de Nice ou encore le manuscrit de « La vie de sainte Catherine d’Alexandrie » pour ne citer que ceux-là) que M. Lheritier a pu ramener au bercail. Sur ce point, même la Bibliothèque nationale de France en sait quelque chose. 

A l’époque, Gérard Lheritier était le chouchou des hommes politiques qui n’avaient de cesse de le côtoyer lors des événements qu’il organisait. Il faut dire que l’investisseur était présent dans différents secteurs relatifs aux manuscrits. Il avait même acquis le magazine « Plume » dédié au patrimoine de l’écrit, participé à des séminaires prestigieux, organisés des rencontres sur les manuscrits et j’en passe.  

Fin 2014, le monde d’Aristophil s’écroule après des soupçons de blanchiement et escroquerie en bande organisée. Des perquisitions dans les locaux de la compagnie, et dans les appartements privés de son leader charismatique accompagnées des mesures comme le blocage descomptes bancaires, des sites internet de la compagnie ont complètement mis la société en difficulté. Des mesures qui ne touchent pas que Gérard Lheritier, mais aussi sa fille. Les biens de la famille ont été saisis, et très vite les petits actionnaires se sont retrouvés eux-aussi sur la paille. 

Coup d’éclat récent, la société générale, principale banque d’Aristophil est dans le collimateur de la justice française. L’homme a déjà depuis un nom dans la presse française qui le compare à l’escroc Madoff, sans qu’aucun jugement n’ait encore été émis selon les actionnaires qui soutiennent encore M. Lheritier. De son côté, la banque affirme n’avoir jamais vendu ou placé des produits litigieux de la société. 

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Les clients d’Aristophil ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour soutenir Gérard Lheritier. Face aux événements qui touchent la société ARISTOPHIL, il est devenu indispensable pour eux de créer une association ayant pour objectif de transmettre des informations fiables et factuelles sur ce dossier complexe. L’Association de défense des clients de la société Aristophil (AICLM) existe donc depuis février 2015 pour permettre à tous les investisseurs dans des collections de lettres et manuscrits de rester informés, unis et mobilisés. Le travail effectué jusqu’à ce jour en collaboration avec ses Conseils a permis de défendre au mieux leurs biens et leur patrimoine.

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