Lors de l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’année 2016, Me Adrien Houngbédji a réitéré sa volonté et celle de l’institution qu’il dirige, d’accompagner ce régime dans ses réformes annoncées.
Quel sera l’apport effectif de l’institution parlementaire ? C’est pour avoir plus d’éclaircissement que l’honorable Jean-Michel Abimbola, président de la commission du plan à l’Assemblée nationale, a été invité sur la radio hémicycle de l’Assemblée nationale. Depuis que le député Jean-Michel Abimbola a pris ses distances avec les Fcbe, il a adhéré à la vision du nouveau départ depuis le second tour de la dernière présidentielle dernière.
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Il fait partie de ces députés de la 7è législature ayant accepté d’accompagner les réformes constitutionnelles annoncées par le président de la République Patrice Talon. C’est dans cet ordre d’idée que ce dernier a pris fait et cause pour la réforme du système partisan. Selon l’honorable Jean-Michel Abimbola, tous les acteurs politiques sont d’accord pour les réformes du système partisan au Bénin. Aussi, il souhaite que le Parlement et tous les députés adhèrent à cette vision du nouveau pouvoir pour faire aboutir ces réformes.
« Si nous voulons vraiment combattre le pouvoir de l’argent, nous avons tous intérêt à soutenir ces réformes afin que nous puissions avoir à terme des partis politiques forts, réduire le nombre de partis politiques et en mettant suffisamment de critères sélectifs pour qu’il n’y ait pas des partis familiaux et de communes ou de départements, mais plutôt des partis qui vont renforcer la nation béninoise.» On se rappelle qu’en 2015, le président Adrien Houngbédji annonçait aussi qu’il faut revoir le système partisan et doter le Bénin d’institutions fortes. « Pour une bonne réforme constitutionnelle, les textes indiquent bien les quotas et les seuils qu’il faut atteindre. Les cas où il faut atteindre les 2/3,3/4 ou les 4/5 des députés » a-t-il ajouté.
Ayant été membre fondateur des Fcbe composées de plus de 80 partis politiques, et prenant le cas de cette coalition politique, Jean-Michel Abimbola reconnaît qu’il y a des faiblesses au sein de cette alliance politique. Selon le député, la méthode et la gouvernance actuelle rassurent et il semble persuader que de bons résultats seront enregistrés par l’actuelle législature
Extrait des propos du président Adrien Houngbédji lors de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2016
« Je note avec bonheur que le nouveau Président de la République veut faire de son mandat, celui des réformes dont, entre autres, la réforme du système partisan, réforme qui figure en priorité dans l’agenda de la septième législature de l’Assemblée Nationale et à laquelle nous travaillons…Sans une réforme d’envergure, le risque est grand de voir notre classe politique disparaitre progressivement et à jamais…En se déclarant favorable à une telle réforme, le Chef de l’Etat vient de donner un signal encourageant qui se traduira par une étroite collaboration du Gouvernement avec l’Assemblée Nationale en vue de sa réalisation… »
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