Il y a bien de choses intéressantes qui forcent à venir passer du bon temps au Bénin. Ravissante et ingénieuse, Moussa Falilatou en parle avec toute une équipe sur www.vivre-au-benin.com, le site de leur agence touristique et culturelle lancée il y a seulement deux ans et qui enregistre déjà des témoignages satisfaisants.
Rencontrée à l’Institut français du Bénin à Cotonou, la jeune femme responsable culturelle de ladite agence parle de leur initiative à la Nouvelle Tribune.
Mlle Falilatou, qui êtes-vous ?
Je suis Moussa Falilatou responsable culturel de l’agence vivre au Bénin qui est une agence touristique et culturelle existant depuis deux ans.
Vous avez aussi un site web à partir sur lequel l’on peut se rendre pour connaître davantage votre agence. Présentez-nous ce portail.
Le site dont vous parlez c’est www.vivre-au-benin.com. Sur ce site vous avez brièvement les activités que nous faisons. Vous pouvez y consulter le registre de guide d’expatriation, les cartes thématiques que nous envisageons mettre en place. Dans ce guide vous pouvez avoir une idée des centres d’activités que nous avons au Bénin dans tous les domaines. Vous avez aussi l’art culinaire, l’art vestimentaire. Nous donnons des informations utiles sur comment s’en sortir au Bénin. C’est un registre assez riche dans lequel tout est béninois.
A entendre « vivre au Bénin », c’est intéressant pour quelqu’un qui est à l’étranger de savoir qu’il existe une plateforme en ligne sur laquelle il peut se rendre pour avoir des informations afin de s’installer au Bénin. En dehors du registre quelles sont vos autres spécificités ?
Nos prestations sont spécifiquement offertes dans le domaine de la culture. A la disposition des expatriés nous avons le lancement de notre site de e-commerce sur lequelle vous pouvez avoir la carte thématique de Cotonou, la carte thématique du parc de la Pendjari et un registre culturel.
Pour quelqu’un ayant les moyens et voulant s’installer dans un autre pays, qu’est-ce qui selon vous peut l’amener à choisir la destination Bénin plutôt qu’ailleurs ?
Le Bénin d’abord, est un pays tranquille. Vu tout ce qui se passe dans la sous-région avec assez d’incertitude, celui qui choisit de s’installer au Bénin a la sécurité garantie. En dehors de ça, il a la possibilité de s’offrir pas mal de sorties à l’intérieur du pays et nous avons également plusieurs activités qui lui permettent de s’intégrer très rapidement bien qu’ayant quitté son propre pays. Il a la possibilité de s’intégrer avec ses compatriotes tout comme avec les Béninois.
Puisque vous êtes une agence touristique et culturelle, quels sont les atouts touristiques du Bénin qu’on retrouve sur votre plateforme ?
Comme atouts touristiques sur notre plateforme vous avez la Pendjari, vous pouvez avoir les différents animaux qu’on y rencontre. Vous avez une liste des hôtels que vous pouvez visiter. Autres atouts, nous avons les cascades de Tanougou, la chute de Kota et plein d’autres qu’on ne pourrait tous énumérer.
En dehors de l’information en ligne, est-ce que votre agence offre des prestations permanentes de guides aux étrangers une fois arrivée au Bénin ?
Quand vous vous venez au Bénin, avec notre guide en ligne, vous savez exactement où aller quand vous voudrez. Vous avez les saisons pendant lesquelles vous pouvez aller à un tel endroit ou un autre. Un guide pratique aussi, si vous avez besoin d’un itinéraire, d’horaires favorables pour ne pas vous perdre.
Il faut donc comprendre que vous donnez suffisamment d’informations sur les sites à visiter au Bénin à partir de votre plateforme afin de permettre aux visiteurs d’être totalement indépendants ?
Tout à fait. Avec ce guide vous n’avez plus besoin qu’on vous tienne par la main. Vous avez une idée des villes, des quartiers des superficies et des itinéraires pour vous y rendre.
Abordons le volet culturel. Puisque venir s’installer dans un pays nécessite l’intégration dans la culture de ce pays. Que faites-vous sur ce plan ?
Sur cette question, nous avons déjà des témoignages recueillis auprès d’expatriés que nous avons rencontrés. Nous avons recueilli des propos concernant leur vie au sein de la société béninoise et déjà c’est rassurant ce qu’on a entendu. Ce sont des témoignages qui permettent à d’autres de s’installer ici, de savoir que c’est sans danger.
Intéressant. Mais vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a des saisons d’activités cultuelles dont le Oro qui relèvent de l’exotérisme. Fournissez-vous aussi des informations sur ces types de réalités pour permettre aux étrangers de ne pas se faire surprendre au Bénin ?
Tous ces détails sont donnés dans le guide culturel. Une fois qu’ils ont accès au guide culturel, ils ne se perdront pas du tout. Toutes ces spécificités cultuelles ont été renseignées avec précision. Pas de quoi avoir peur. Il y a tous les détails pour les mettre en sécurité.
En deux ans d’existence. Votre agence a-t-elle déjà des success stories que vous pouvez partager avec nous ?
Si. Nous avons une vidéo réalisée avec Jeremy Cebria (voir la vidéo ici), un expatrié qui a eu assez d’informations à partir de notre site. Ce qui a aidé à accroître le nombre de visiteurs sur www.vivre-au-benin.com ainsi que le site de e-commerce que nous avons lancé.
Vous avez des statistiques sur le nombre de visiteurs et leurs nationalités ?
Il y a déjà plus de dix milles visiteurs et de nombreux commentaires provenant de différentes régions. Nous avons eu des appels de la France, et au Bénin ici, nous avons également des retours. Déjà avec Cebria, il nous a rendu compte de plusieurs autres de ses compatriotes et amis d’ailleurs intéressés par la vidéo. (voir la vidéo ici) Ça a été beaucoup partagé et c’est déjà une fierté pour nous. Si des gens peuvent continuer à partager ce sera encore bien. Il y a également une vidéo de M. Le Comte, de M. Sylvain Treuil le Directeur de l’Institut français du Bénin (Ifb) à Cotonou que des gens peuvent visualiser et plein d’autres. (voir les vidéos de Vivre au Bénin (lire ici))
Nous ne l’avions pas évoquée. La barrière linguistique ! Proposez-vous quelque chose pour des expatriés qui ne sont pas francophones ?
Bien sûr. Nous avons pris en compte la barrière linguistique. Dans le guide, nous avons mentionné les centres où se rendre pour avoir quelques notions et également des sites sur lesquels se rendre pour avoir une rapide traduction.
Mlle Falilatou, si on vous demande de dire globalement ce que vous aimez dans votre pays, de quoi parleriez-vous ?
J’aime beaucoup mon pays le Bénin. Ce que j’aime au Bénin, c’est naturellement la culture. La culture béninoise est assez riche et variée. Si le nouveau gouvernement peut penser au développement de domaine, je pense que ça va porter haut le pays.
Pour ce que vous faites en tant que jeune femme, je voudrais savoir quelle est votre formation académique ?
En parallèle je suis en Licence en cours du soir. Je me suis inscrite en Communication et Marketing. Préalablement j’avais fait la communication d’entreprise et j’ai eu à marquer une pause. A présent je fais les deux.
Pour des jeunes qui manquent d’idées pour entreprendre comme vous, est-ce que vous pouvez partager avec eux ce que vous gagnez dans votre initiative afin de leurs permettre de se lancer aussi ?
En premier lieu, pour le moment, nous avons gagné beaucoup de confiance. Nous avons aussi gagné beaucoup de soutiens psychologiques, de l’expérience pour notre âge. Avec tous ceux qui nous suivent jusque-là, nous ne pouvons pas aller dans la dérive. Pour des jeunes comme nous, je pense que ça vaudrait mieux de se lancer. Quand tu commences, tu as l’impression que c’est difficile, mais avec le temps du prend goût et tu ne peux que continuer.
Réalisation : Olivier Ribouis Hugh Archimède Dato
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