Risque de mort pour les preneurs d’otage au Nigéria. Le Sénat nigérian a décidé que les preneurs d’otages soient désormais passibles de la peine de mort. Ils renforcent l’arsenal juridique contre les preneurs d’otages avec la peine capitale.
L’objectif est de décourager les enlèvements qui se multiplient dans le pays. Avec cette mesure, les représentants au Sénat affichent une attention sans précédente à ce phénomène qui alimente les caisses des groupes rebelles et terroristes. De plus en plus, les hommes politiques et leurs sont ciblés par les preneurs d’otages. En février, des preneurs d’otages ont enlevé le père adoptif de l’ancien Président Goodluck Jonathan. L’homme âgé de 75 ans avait été retenu otage avant d’être libéré. Il y a une semaine, c’est l’ancienne ministre Lyabo Anisulowo qui a été prise par les preneurs d’otages. Avec des enlèvements de personnalité politique ou de proche d’homme politique, les preneurs d’otages engrangent des rançons pouvant s’élever à des millions de dollars. Concernant les otages dont les familles ne parviennent pas à payer les rançons, ils sont souvent tués par leurs ravisseurs. L’application de la peine de mort aux preneurs d’otages pourrait aussi produire l’effet inverse et accentuer l’exécution des otages qu’ils prennent.
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