A la faveur d’une conférence de presse tenue, hier jeudi 12 mai à la salle de conférence du Hall des arts de Cotonou, le groupe de réflexion «Sauvons le football béninois» a donné de la voix. Sosthène Sèflimi et ses pairs ont exposé leur position sur la suspension du Bénin par la Fifa et ont fait des propositions pour une sortie de crise.
C’est avec des propositions en mains que les reporters sportifs du groupe de réflexion «Sauvons le football béninois» sont montés au créneau hier pour se prononcer sur la suspension du Bénin par la Fifa. Pour Sosthène Sèflimi, Constance Meffon, Pascal Hounkpatin, Ambroise Zinsou, Mathias Combou et autres, la suspension du Bénin est une décision historique, donc, une situation inédite. Le groupe demande au gouvernement d’attendre de se voir officiellement notifier la décision par le Comité de normalisation (Conor) avant de réagir.
Ensuite, ils demandent au président de la République d’engager personnellement des discussions avec le président de la Fifa afin que des faux-monnayeurs tapis dans l’administration de cette instance ne soient plus des interlocuteurs directs de notre pays. Ceci, en vue d’expliquer au président de la Fifa, les tenants et les aboutissants de cette crise et de lui faire part des propositions du peuple béninois en vue de prendre un nouveau départ. Mais avant tout, il faut forcément un forum de réconciliation ou une conférence sur le football avant le congrès électif.
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Par la suite, ils ont proposé que le Conor change de membres et de tête, en vue de permettre même « aux intrus » de diriger cette instance pour le bonheur du sport béninois. Enfin, ils exigent que le Bénin obtienne de la Fifa, une permission de régler la crise en interne. Le groupe de réflexion invite le peuple béninois et le monde sportif en particulier à être serein et vigilant.
Avant ces propositions, le porte-parole du groupe Sosthène Sèflimi a fait une genèse de cette crise depuis le 27 mars 2015 où l’Etat béninois a décidé du retrait d’agrément à la Fédération béninoise de football (Fbf). Pour eux, se statuant sur la mission du Conor, le football béninois a perdu du temps. Simplement parce que Rafiou Paraïso et ses pairs sont passés à côté de la plaque. D’ailleurs, réduit à quatre membres (sur sept au départ), le Conor avait déjà perdu sa légitimité et la réconciliation était déjà plombée
