Les policiers béninois prêts à donner leur vie pour garantir la sécurité dans le pays. A la cérémonie de prise de service du Contrôleur général Idrissou Moukaila, nouveau Directeur général de la police nationale, le secrétaire général par intérim du SynaPolice a exprimé la volonté des forces de l’ordre à combattre efficacement les braqueurs qui ont repris du service depuis quelques semaines.
Dans son discours de bienvenu à son nouveau patron, le Sg par intérim du SynaPolice a présenté un état inquiétant du contexte dans lequel il prend service.
« Monsieur le DGPN entrant… Vous prenez donc le commandement à la tête de la Police nationale à un moment où non seulement notre système sécuritaire est mis à rudes épreuves par des hommes sans foi ni loi, mais également à un moment où les hommes chargés d’assurer cette sécurité sont soumis à un traitement à la limite inhumain et dégradant de la part des gouvernants » a-t-il déclaré.
Ce contexte est caractérisé 04 facteurs dont il fait part à savoir, primo, « Levée des barrières de check point sur toute l’étendue du territoire nationale sans auparavant trouver des palliatifs », secundo « Manque criard de moyens : matériels, organique, humain et de communication », tertio, « Moral de la troupe à son plus bas niveau » et enfin « Environnement géopolitique fait de menaces et la proximité de notre pays du grand voisin Nigéria engagé dans de mesures d’austérité mais qui parvient progressivement à mettre en déroute la secte islamiste Boko-Haram ». Avec ces facteurs déduit le syndicaliste, « l’insécurité ne peut que suivre une courbe exponentielle ».
Prêts pour la lutte
Malgré le tableau qu’il a lui-même qualifié de « sombre », le Sg par intérim du SynaPolice donne l’espoir d’un renversement de la situation pour la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. « Malgré ce tableau sombre, les camarades policiers sont prêts, même au prix du sacrifice suprême à gagner le combat contre l’insécurité ». Pour ce faire a-t-il dit, le nouveau Dgpn, doit œuvrer à « faire paraître sans délai les actes d’avancement au titre de 2016 ».
Ce n’est pas tout, les policiers veulent « que le comité chargé d’élaborer les projets d’application de la loi 2015-20 du 19 juin 2015 portant statut spécial des forces de sécurité publique et assimilés procède aux reversements et reclassements dans les nouveaux galons…, que les moyens soient rapidement débloqués aux fins d’activer les opérations coup de poing dans les zones réputées dangereuses sur toute l’étendue du territoire national ».
Les policiers réclament aussi des formations régulières de recyclages et recommandent aux autorités politiques de passer à la consultation des responsables chargés de la sécurité publique avant de prendre quelque décision à l’avenir.
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