Conseil des ministres : un réaménagement dans le sous-secteur portuaire

Le gouvernement du président Patrice Talon, lors de sa rencontre hebdomadaire ce mercredi 29 juin 2016, s’est penché sur la gestion du sous-secteur de l’économie portuaire. Dans ce sous-secteur portuaire qualifié de poumon de l’économie béninoise, ce sont les questions relatives la gestion des bordereaux électroniques de suivi de cargaisons et à la certification des pesées de conteneurs à l’exportation qui ont retenu l’attention des membres du gouvernement.

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Sur le premier sujet relatif à la gestion des bordereaux électroniques de suivi de cargaisons, le conseil des ministres, à en croire le point fait par le ministre d’Etat, Secrétaire général à la présidence de la République, a entendu une communication du ministre des infrastructures et des transports. Cette communication rend compte de l’état d’exécution du contrat de mandat entre le Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB) et la société phœnix Europe express dans le cadre de la gestion du bordereau électronique de suivi des cargaisons. Après avoir pris acte du compte rendu, le conseil des ministres, pour éviter la multiplicité d’acteurs dans la gestion de ce bordereau et pour sécuriser davantage les recettes issues de cette activité afférente aux bordereaux, a non seulement décidé de revoir l’organisation mise en place par le CNCB pour collecter les ressources, mais aussi d’y introduire la transparence et de confier l’activité à une autre entité du sous-secteur portuaire du Bénin. Et la structure identifiée par le gouvernement pour prendre en charge la gestion de ce bordereau est le Port autonome de Cotonou.

En ce qui concerne la certification des pesées de conteneurs à l’exportation, le gouvernement a décidé de se conformer à la convention internationale SOLAS portant sur la sauvegarde de la vie humaine en haute mer. Cette convention qui date de 1974 a connu des amendements qui imposent désormais aux chargeurs, et à compter du 1er juillet 2016, de vérifier la masse brute d’un conteneur empoté avant que ce conteneur ne soit chargé à bord d’un navire. En vue de se conformer à ces nouvelles exigences, le Conseil des ministres a décidé de prendre un acte réglementaire et d’instituer par la même occasion, une autorité de certification de la masse brute vérifiée. Dans ce sens, le ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hèhomey, a été instruit pour  prendre dans les meilleurs délais, un arrêté pour fixer le cadre institutionnel et réglementaire de cette activité de certification de la masse brute vérifiée. « Le CNCB, à en croire le ministre d’Etat Koupaki, est apparu comme l’établissement approprié à même de prendre en charge cette opération de certification des pesées de conteneurs à l’exportation avant leur embarquement ».

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