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Découpage territorial au Bénin : Les sages de Ouidah disent non à la décision du président

Par Charly Hessoun
il y a 5 ans
(Tout le monde en parle)
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Contrairement à la rumeur répandue et qu’on laisse se répandre depuis le 12 juin 2016, suite à la visite historique rendue par le Chef de l’Etat à ses frères et sœurs de Ouidah, il n’est pas vrai que Ouidah soit d’accord avec la décision de ne pas être le chef-lieu du département de l’Atlantique.

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Non point par orgueil ou par mesquinerie, mais par respect de la géographie, de l’histoire, de la logique et de la mémoire du Dahomey-Bénin. Ouidah, porte océane, ne se reconnaît pas et ne se retrouve pas dans la Lama. La simple raison s’y oppose, et Ouidah se veut raisonnable. Et Ouidah voudrait rappeler deux ou trois principes intangibles aussi bien qu’élémentaires. C’est la cruche qui va à l’eau et non pas l’inverse. Les rivières vont à la mer et non pas l’inverse. On ne donne pas des coups de pied dans le vaudou que l’on a érigé soi-même.

Au nom de ce dernier principe, Ouidah a su raison garder depuis le dimanche 12 juin. La colère gronde dans la ville, mais des hommes de bonne volonté l’empêchent d’éclater, comme ils empêchent les revenants et les vaudous de sortir pour manifester le mécontentement général. Le silence de Ouidah est le signe d’une grande considération pour le Chef de l’Etat et non pas un accord tacite avec sa décision. Ouidah dit non à la décision du Chef de l’Etat.

Le Chef de l’Etat peut envoyer la capitale de l’Atlantique dans la Lama, s’il pense que c’est ce qui est bon pour le Bénin et son développement. Mais qu’il sache que cela n’est pas bon pour Ouidah et que Ouidah ne l’accepte pas et ne l’acceptera pas.

Et d’ailleurs, Ouidah est si remplie d’histoire et de mémoire que le Chef de l’Etat a l’intention d’en faire une ‘‘ville mondialement rayonnante’’. Ce noble dessein oblige le Chef de l’Etat à considérer autrement Ouidah, à lui faire un statut à part, faute d’en faire le chef-lieu du département de l’Atlantique. Un droit d’ainesse ne se vend pas, et Ouidah ne vendra le sien à aucun prix. Les Béninois et les Béninoises comprendront le Chef de l’Etat et lui sauront gré de rendre à César ce qui est à César, de maintenir à Ouidah, porte océane, son droit d’ainesse.

Pour LE COMITE DES SAGES
Professeur Léopold Fakambi
Ouidah, le 21 juin 2016   

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