Protection des droits des handicapés : Mme Mathys justifie les peines corsées au Bénin

Les députés de la 7è législature ont entamé le vendredi dernier au palais des gouverneurs, l’étude en commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme, du projet de loi portant protection et promotion des droits des personnes handicapées en République du Bénin.

Publicité

C’était en présence du ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys qui a défendu le contenu de ce projet et la vision du gouvernement de la rupture par rapport par rapport à la promotion et la protection des personnes handicapées au Bénin. Mais les discussions ont achoppé aussi sur les peines prévues par le législateur dans ce texte de loi. Puisque, certains députés ont demandé à savoir les raisons qui fondent la différence entre les peines prévues dans le texte de loi en étude et celles d’autres pays de la sous-région. Des réponses adéquates ont été données par la ministre de la fonction publique, ce qui a rassuré quelque peu les commissaires. Lire ses impressions au terme des travaux

Des clarifications de la ministre Adidjatou Mathys

« Il y a beaucoup de dispositions qui doivent être prises aussi bien par l’Etat que par les structures privées, pour permettre que cela devienne une réalité. Cela fait un peu de contraintes pour le secteur privé, qui en principe, n’a pas véritablement d’obligation vis-à-vis des personnes handicapées. Mais il faut faire aussi, parce que la société c’est un tout. Nous avons expliqué qu’au niveau de mon département ministériel, l’avant-projet n’avait pas prévu les peines à cette hauteur, mais c’est la commission de codification et de législation, qui a été obligée de procéder à une augmentation, aux durcissements des peines qui sont prévues, en comparaison des mêmes lois qui ont été votées au Niger, au Tchad et au Burkina-Faso »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité