«Get to Know Ecowas»: Les participants visitent le Nigerian communications commission

Pour le jour 2 de leur séjour de formation à Abuja, Nigeria, les quinze jeunes journalistes ouest-africains qui participent à l’édition 2016 du programme « Get to Know Ecowas » (A la découverte de la Cedeao) ont eu, ce mardi 31 mai, des échanges avec le vice-président de la Commission de la Cedeao, le Gambien Edward Singhatey, avant de visiter le Nigerian communications commission (Ncc), puis de suivre une communication sur les initiatives de la Cedeao dans le domaine des Tic.

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Quinze jeunes journalistes ouest-africains, participant au programme «Get to Know Ecowas», édition 2016, se sont entretenus dans la matinée de ce mardi 31 mai 2016 avec M. Edward Singhatey, vice-président de la Commission de la Cedeao. Les échanges se sont déroulés au siège de la Commission, tout comme, d’ailleurs, les autres activités de ce programme de cinq sur la Cedeao.

« L’intégration est une voie rassurante pour aller au développement. Nous devons travailler comme un seul peuple pour notre développement », a déclaré M. Edward Singhatey.

Il admet que pour le moment la Cedeao n’a pas été aussi audacieuse que l’Union européenne, par exemple. Cette situation s’explique par le fait que les Etats ouest-africains n’ont pas le même niveau de développement que ceux de l’Union européenne.

« Evidemment, en termes de ressources naturelles, l’Afrique de l’ouest est l’une des régions les plus riches», a-t-il nuancé.

Avant de reconnaître que cette richesse ne se traduit pas encore dans les réalités des populations. « Nous irons au rythme que nous permettent nos ressources, a-t-il ajouté. Mais des pas ont été posés ». Le tout nouveau vice-président de la Commission de la Cedeao reste convaincu qu’ «avec la volonté politique, nous pouvons aller plus loin».

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Dans les locaux du Ncc

La visite du siège national du Nigerian communications commission, l’équivalent de l’Arcep au Bénin, a été marquée par deux temps forts. D’abord, une série de communications sur l’institution, ensuite la visite de la bibliothèque et son musée. A travers plusieurs communications, suivies de questions-réponses, les 15 jeunes journalistes ouest-africains ont voyagé au cœur du Ncc ; son historique, sa mission, ses réalisations et ses défis. La librairie et le musée se trouvent dans le «knowledge center». Ce «Centre du savoir» abrite une bibliothèque spécialisée Tic ainsi qu’un musée contenant des objets témoins des différentes phases de l’évolution de la télécommunication et de la poste.
Quant aux initiatives de la Cedeao dans le domaine des Tics, elles portent essentiellement sur des actions pour l’harmonisation des politiques et de la réglementation au sein des différents pays de la communauté. Les autorités sont conscientes du fait que les Tics constituent un véritable moyen d’intégration des populations ouest-africains.
Rappelons que l’édition 2016 du programme «Get to Know Ecowas» (A la découverte de la Cedeao), conjointement organisée par la Commission de la Cedeao et la fondation allemande Friedrich Ebert, se penche sur le rôle des médias dans l’avènement d’une « Cedeao des peuples». Les participants proviennent de tous les Etats membres de l’organisation. Tous jeunes, ils ont été sélectionnés pour leur «leadership », leur«forte présence en ligne et la bonne connaissance analytique des questions socio-économiques ou socio-politiques de leurs pays respectifs.»

Médias et intégration régionale:  Une quinzaine de journalistes «à la découverte de la Cedeao»

Venus de ses différents pays membres, des jeunes journalistes participent depuis ce lundi 30 mai 2016 à Abuja, à une session de formation sur la Cedeao.  Prévue pour durer cinq jours, elle se tient dans le cadre du programme «Get to Know Ecowas», mis en œuvre par la Commission de la Cedeao, en coopération avec la fondation allemande Friedrich Ebert. Modèle d’intégration régionale en Afrique, après quarante ans d’existence, marqués aussi bien par des succès que des échecs, la Cedeao change de fusil d’épaule concernant sa politique de communication. L’organisation entend désormais améliorer son image, faire connaitre davantage ses activités et ses défis en vue d’accélérer sa transformation en une «Cedeao des peuples ». A cet effet, il se déroule depuis ce lundi 30 mai à Abuja, au Nigeria, une session de formation à l’intention d’une quinzaine de jeunes journalistes, provenant des différents pays membres de l’organisation. La session est, en réalité, l’édition 2016 du programme « Get to Know Ecowas », en français «à la découverte de la Cedeao», mis en œuvre conjointement par la Commission de la Cedeao et la Friedrich Ebert Stiftung (Fes). Les objectifs de l’initiative sont nombreux. Il s’agit, notamment, de donner l’occasion aux jeunes journalistes de la région  de découvrir la Cedeao et de discuter avec ses hauts fonctionnaires sur les progrès accomplis, d’apporter un meilleur éclairage sur la manière dont l’institution perçoit le rôle des medias dans la construction des nations au sein de la région, de lancer des discussions sur le renforcement de la collaboration entre les médias et la Direction Communication et en vue d’une meilleure diffusion des informations concernant l’organisation auprès des populations, en particulier dans les zones rurales ainsi que d’élaborer un plan d’action pour les médias devant contribuer à la réalisation de la Vision 2020. Adoptée par les Chefs d’Eta et de gouvernement, la Vision 2020 de la Cedeao est de «créer une région sans frontière, prospère, pacifique et harmonieuse basée sur la bonne gouvernance et où les populations peuvent avoir accès aux énormes ressources et les mettre en valeur à travers la création d’opportunités pour un développement durable et la préservation de l’environnement.»

Une «Cedeao des peuples» par les médias

« Après 40 ans d’existence, il est dans l’intérêt de la Cedeao d’améliorer sa communication à l’endroit des citoyens de la communauté, notamment sur son importance et ses programmes », a indiqué la Directrice de communication de la Commission de la Cedeao, Mme Sandra Oulate Fattoh Elleingand, lors de la cérémonie d’ouverture au siège de l’institution, dans la capitale fédérale nigériane.

« Les  populations ne sauront rien des réalisations de la Cedeao, si l’information n’est pas disponible, a renchéri la représentante résidente de la Fes au Nigeria, Mme Seija Sturies. Les médias constituent les canaux d’information des populations. » A ce niveau, selon l’ambassadeur d’Allemagne au Nigeria, M. Michael Zenner, le rôle des journalistes est d’expliquer aux populations comment fonctionne la Cedeao, ce qu’elle fait et les bénéficiaires de ses actions.

Jusqu’au vendredi 3 juin prochain, les participants, des journalistes de la télé, la radio et majoritairement de la presse en ligne, seront davantage renseignés et interagiront sur des thèmes relatifs à l’histoire de la création de la Cedeao,  sa  contribution au maintien de la paix et de la stabilité en Afrique de l’ouest, les Tic comme moyen d’intégration des populations dans l’espace ouest-africain, la libre circulation des personnes et des biens, le Tarif Extérieur Commun (Tec), le rôle de la direction de communication dans la sensibilisation des citoyens de la Communauté et la Contribution des médias sociaux à la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance dans les Etats membres ; avec un focus sur l’exemple nigérian. Ils visiteront également le Parlement et la Cour de justice de la Cedeao ainsi que le «Nigerian Communication Commission (Ncc)», l’équivalent de l’Arcep (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes)  au Bénin.

Léonce Gamaï, depuis Abuja

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