La France a l’intention de réguler l’offre des VTC

Dans la capitale française, il n’est pas difficile de trouver un chauffeur puisque le secteur du VTC connait un engouement sans précédent. Par conséquent, ce marché est relativement saturé, selon une nouvelle étude.

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À Paris, l’augmentation de l’offre a pénalisé la circulation

Depuis que les VTC ont fait leur apparition, les chauffeurs se sont multipliés à grande vitesse dans la capitale, et même d’autres villes de France. Une entreprise sérieuse de VTC à Nice, Marseille, Lyon ou Bordeaux, ce n’est pas rare. En parallèle, des conducteurs ont décidé de travailler dans l’illégalité, il existe donc une offre illicite selon une étude réalisée par la Facta. Selon ce rapport, près de 40 000 chauffeurs ainsi que 30 000 voitures sont concernés par cet exercice illégal. Cela a eu des répercussions négatives pour la circulation parisienne. Avec cette recrudescence de voitures, les embouteillages ont pris une ampleur non négligeable. Il est par conséquent extrêmement difficile de se déplacer.

Les VTC appliquent toutefois des tarifs plus compétitifs

Le rapport souligne que la vitesse de circulation n’a jamais été aussi faible dans Paris. Cette ville connaissait déjà des ralentissements avant l’émergence des VTC, mais depuis quelques années, la situation s’est largement aggravée. L’enquête souhaite insister sur le fait que cette augmentation de l’offre n’a peut-être pas eu l’effet escompté, car la croissance du marché n’a pas été au rendez-vous. En réalité, les parts ont été substituées au détriment d’autres secteurs comme celui des taxis. Dans ce cas de figure, il est complexe d’évoquer un gisement d’emplois alors que les revenus générés ne sont pas aussi importants que ceux évoqués par les sociétés de VTC.

Les clients semblent tout de même comblés par les prestations de ces entreprises puisque les tarifs appliqués s’avèrent être plus bas que ceux dévoilés par les taxis.

La volonté du gouvernement pour les VTC

Face à ces problèmes et aux divergences d’opinions, le gouvernement a voulu mettre un terme à cette discorde avec une proposition. Cette dernière se penchera sur la modification de la loi Loti. Cette licence sera viable uniquement si le transport concerne plus de huit personnes. Comme l’offre a tendance à prendre une ampleur considérable, l’État aimerait mettre en place un observatoire national. Il aurait pour objectif d’améliorer les usages, les besoins en fonction de l’offre.

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En parallèle, les VTC devront se soumettre à la volonté du gouvernement qui demande une transmission de données relatives aux conducteurs. Ce sera par exemple le cas pour les cotisations, le salaire…

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