Procès Simone Gbagbo : le procureur s’engage sans convaincre sur l’équité

En Côte d’Ivoire où s’est ouvert le procès de l’ex-première dame Simone Gbagbo, le parquet d’Abidjan fait face à des critiques des organisations de défense des droits de l’homme qui redoutent une justice à double vitesse. Ces organisations  ont annoncé leur intention de boycotter ce procès.

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Une situation à laquelle a réagi Aly Yeo, le procureur général de la cour d’appel d’Abidjan tentant de rassurer les uns et les autres. Il a déclaré à la presse que « ce procès sera tout à la fait équitable » et respectueux des droits de la défense.

« Ce sera un procès transparent, je vous le garantis » a-t-il assuré.

Réagissant lundi, les organisations de défense des droits de l’homme dont la Fidh dénoncent un procès précipité avec une instruction ratée. Pour ces Ong, il n’est pas normal que Mme Gbagbo soit jugée seule. Elles estiment qu’un procès isolé de Mme Gbagbo ne permettra pas de saisir l’entière responsabilité de l’appareil répressif mis en place par Laurent  Gbagbo et «son entourage » pendant la crise post-électorale de 2010. En réponse à ces réactions, le procureur Aly Yeo a fait savoir qu’il ne revient pas aux Ong d’organiser un procès.

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