Les travailleurs du ministère des infrastructures et des transports, comme annoncé en fin de semaine dernière, ont tenu un sit-in ce vendredi 24 juin dans l’enceinte de leur ministère. Mais le sit-in de protestation contre les actes du gouvernement, en déphasage avec les attentes du peuple et des travailleurs selon le Syndicat national des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-Ttp), a très tôt pris l’allure d’une assemblée générale.
En effet, reçus mardi dernier par le ministre Hervé Hèhomey, les représentants des travailleurs avec à leur tête le premier Secrétaire général adjoint, Athanase Hounsou, ont fait le point de la séance à l’autorité. A en croire le point fait par le Secrétaire aux revendications du Syntra-Ttp, le ministre des infrastructures, lors de la rencontre a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs et a donné « l’impression d’une bonne foi » et son désir de les satisfaire dans la mesure du possible.
Le ministre Hervé Hèhomey, selon les représentants des travailleurs, a également montré son ouverture au dialogue. Dans ce sens, il aurait donné des instructions pour l’organisation au plus tard le 15 juillet prochain de la première session ordinaire du conseil sectoriel du dialogue social. Au terme de ce compte rendu, les agents du ministère des infrastructures et des transports ont décidé de donner un ultimatum au ministre Hervé Hèhomey.
« Après compte rendu, les travailleurs ont décidé de lui donné un temps pour l’apport de solutions à leurs problèmes », a confié le premier secrétaire général du Syntra-Ttp. « nous lui avons donné jusqu’après le Conseil sectoriel du dialogue social que lui-même a souhaité organisé au plus tard le 15 juillet », a indiqué Athanase Hounsou tout en précisant qu’au délà de cette date sans satisfactions de leurs revendications, les travailleurs se verront contraints de passer à la vitesse supérieure.
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