Après l’évaluation du Système national d’intégrité (Sni) du Bénin, Transparency International a réuni ce mercredi 20 juillet 2016 des experts et spécialistes membres d’un comité consultatif pour apprécié un plan d’action devant s’étaler sur la période 2016-2020 qu’il a commandité avec le concours de Social Watch-Bénin, Alcrer et l’appui financier de l’Union européenne pour aider le Bénin à lutter efficacement contre la corruption.
Bientôt une nouvelle arme pour combattre la corruption au Bénin. Ce mercredi 20 juillet 2016 s’est tenu à Bénin Royal hôtel, un atelier d’un comité consultatif sous la supervision de Social Watch-Bénin et Alcrer pour apprécier un plan d’action commandité par Transparency International avec le soutien financier de l’Union européenne sur le Système national d’intégrité du Bénin. Le plan d’action réalisé par une équipe de chercheurs dont Luc Damiba, Gilles Badet, Gervais Loko, Jean-Pierre Degue et Pacôme Tometissi va s’étaler sur une période allant de 2016 à 2020.
Cet atelier s’est tenu au lendemain d’un autre qui a permis d’évaluer le système national d’intégrité du Bénin. On retient selon Joseph Djogbénou, le ministre béninois de la Justice que « la corruption est endémique au Bénin ». Avis partagé par Martin Assogba, Directeur exécutif de l’Ong Alcrer qui estime pour sa part que « la corruption est systémique au Bénin ». A l’ouverture de l’atelier sur le plan d’action Sni 2016-2020, Samuel Kaminda, le représentant de Transparency International en Afrique de l’Ouest a fait savoir que ceci marque une étape particulièrement importante pour permettre de passer des constats à l’action et que le comité consultatif doit « interroger le plan d’action pour voir si les recommandations proposées permettent de mettre le doigt sur les effets endémiques et systémiques de la corruption ». Il a souhaité que le comité fasse des analyses pour voir si le plan a véritablement ciblé tous les acteurs ; s’il est réaliste sur le plan des ambitions, du délai et s’il est adapté à la réalité du Bénin.
Renchérissant, Gustave Assah, Président du Conseil d’administration de Social Watch-Bénin et superviseur du projet a dans son discours d’ouverture indiqué que ce travail constitue « une étape décisive dans la veille citoyenne au Bénin ». Pour lui, ce plan d’action du Sni Bénin 2016-2020 doit être « un outil d’aide à la décision ». En ce qui concerne le contenu de ce plan d’action qui est soumis à l’appréciation du comité consultatif, selon le chercheur Luc Damiba, il contient 10 recommandations d’actions prioritaires, d’actions générales et d’actions spécifiques. Lesquelles recommandations seront consultables dans le document final
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