Acquisition du matériel de sonorisation : Houngbédji met fin à la polémique

Une affaire d’acquisition de gré à gré de matériel de sonorisation à l’Assemblée nationale  avait fait grand bruit ces derniers jours-ci. On accusait les responsables de l’institution d’avoir acquis dans le marché noir et sans aucune procédure du matériel de sonorisation de mauvaise qualité. Embêté par cette situation, le président Houngbédji  a mis sur pied une commission d’enquête qui a relevé tout le contraire de ce que la rumeur distillait dans l’opinion. 

Publicité

Le président Adrien Houngbédji et les questeurs de l’Assemblée pourront enfin respirer. Depuis quelques jours, une prétendue affaire de marché de gré à gré perturbe la sérénité des responsables de l’institution. Les accusateurs, tapis dans l’ombre, avaient fait distiller dans l’opinion que les équipements de sonorisation avait été acquis sur le marché noir pour un marché de gré à gré donné à un haut gradé militaire.

Le président Houngbédji a décidé de faire la lumière sur cette affaire. Selon les résultats de l’enquête, rien de ce qui a été dit n’est vrai. Le projet de renouvellement du matériel de sonorisation de l’Assemblée Nationale est né suite à la plénière du vendredi 15 avril 2016, au cours de laquelle, plusieurs députés ont émis le vœu de voir le parlement doté d’un instrument de sonorisation digne de ce nom.

Lire Acquisition de matériel de sonorisation : les députés soupçonnent une mauvaise gestion

Le prétendu haut gradé militaire qui aurait gagné le marché n’est autre que le capitaine Emmanuel Juste Gnonlonfoun, ingénieur en maintenance de communication, adjoint au commandant militaire de l’Assemblée Nationale. Son seul crime dans cette affaire, c’est qu’il appuie souvent la questure pour le contrôle de la qualité de tout ce qui se fait dans le domaine informatique à l’Assemblée Nationale.  Contrairement à ce qui a été dit, il ne s’agit pas d’un marché de gré à gré. La procédure d’acquisition des équipements a respecté les règles de transparence.

Publicité

Les questeurs ont procédé à une consultation restreinte, compte tenu de l’urgence du dossier et trois différentes sociétés ont soumissionné. Il s’agit des sociétés  Hermetech, Tic Fullness et Evotic. Au terme du processus, la commission de dépouillement a retenu la société Evotic. Cette dernière a proposé du matériel acquis à coût compétitif et de dernière génération. Révolutionnaire, il est doté d’un système de vote numérique et dispose de toutes les options d’enregistrement télévisuel pour anticiper les besoins futurs. Le dispositif est fabriqué par une société américaine basée en Chine et a fait ses preuves au Parlement de Corée du Sud et dans certaines salles de conférences de l’Union Européenne. Il est donc clair que rien n’a été acquis dans le marché comme l’ont fait croire les détracteurs. Après la commande,  l’ensemble  a été acheminé par vol cargo N°KP022 d’Ethiopian Airlines. Le mardi 28 juin 2016, des dysfonctionnements sont intervenus au niveau du matériel lors de la plénière. Des investigations, il ressort que le module infrarouge du matériel a été déconnecté. Rien de plus qu’un sabotage. En conclusion, le matériel de sonorisation fonctionne convenablement actuellement et reste sous garantie pour une durée de douze (12) mois. Une fois mis à nu, les détracteurs se sont tus et la polémique  est définitivement close

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité