La polémique autour de l’installation de nouveaux équipements de sonorisation au sein de l’hémicycle enfle au palais des gouverneurs. Aux dernières nouvelles, on apprend que le prestataire a été mis en demeure dans cette affaire par le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji.
L’affaire d’acquisition et d’installation de nouveaux micros et récepteurs au sein de l’hémicycle prend de plus en plus une allure inquiétante à l’Assemblée nationale. Au moment où les parlementaires continuent de se plaindre du fonctionnement de l’équipement installé puisqu’ils souffrent parfois le martyr pour se faire entendre à l’hémicycle lors des débats, on apprend de sources parlementaires que le président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji a voulu pousser sa curiosité plus loin.
A cet effet, Me Houngbédji a interpellé le prestataire en question pour qu’il s’explique davantage sur cette affaire. Il aurait été entendu par le premier fonctionnaire de l’Assemblée nationale afin qu’une idée globale soit faite sur la crédibilité des équipements installés et tous les autres contours du dossier. Aussi, apprend-on des mêmes sources que la procédure d’acquisition de ces équipements suscite beaucoup d’interrogations au sein de l’Assemblée nationale.
Selon un proche du prestataire, les micros en question sont des équipements de dernière génération. Le problème viendrait donc du fait que ce sont des micros à infrarouge contrairement aux précédents micros qui étaient filaires. Les députés ne maîtriseraient pas encore son fonctionnement, et se plaisent parfois à les déplacer au moment de leur prise de parole, coupant ainsi la connexion infrarouge
Pour preuve, le président de l’Assemblée nationale, au cours de la dernière séance plénière du jeudi dernier, a relancé plusieurs fois certains de ses collègues qui bougeaient leurs micros. Il urge alors que le prestataire trouve des solutions immédiates ou d’autres palliatifs pour résorber ce dysfonctionnement qui perdure au sein de l’hémicycle
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