UAC : année invalidée à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines

Année invalidée à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Par arrêté rectoral N°484-2016/UAC/SG/CR/SP portant invalidation de l’année académique 2015-2016 à la FLASH en date du 28 juillet 2016, l’équipe rectorale dirigée par le Professeur Brice Augustin Sinsin vient en effet de décider d’invalider l’année académique en cours dans cette faculté.

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 « L’année académique 2015-2016 est invalidée à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) », lit-on clairement à l’article 1er de l’arrêté rectoral dont La Nouvelle Tribune a pu se procurer une copie. Le même article  précise que « les différentes activités pédagogiques des licences à la FLASH reprendront à la rentrée académique d’octobre 2016 ».

Cette décision d’invalidation, suivant l’article de l’arrêté rectoral, ne concerne guère les licences et masters professionnels payants et les soutenances en cours. Et elle fait suite aux nombreux mouvements de grèves et de boycott des examens de fin des semestres impairs à la FLASH déclenchés par les étudiants pour réclamer la session de rattrapage.

Dans les « vu » de l’arrêté rectoral, l’équipe rectorale est revenu sur la crise à la FLASH et a déplorée la violence qu’il l’a caractérisée. Rappelant de façon chronologique  les faits et les différentes tractations pour une sortie de crise, les autorités rectorales se sont également désolées de l’attitude va-t-en guerre des apprenants de l’Université qui ont refusé de faire confiance aux autorités décanales de la FLASH ainsi que rectorales malgré les assurances que ces dernières leur ont données. Elles- les autorités rectorales- ont également rappelé que les étudiants avaient été suffisamment avertis sur la menace qui pesait sur l’année académique mais que les apprenants, par l’intermédiaire du Bureau d’union d’entité, n’avaient pas pris au sérieux le moratoire.

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Et donc, la décision d’invalidation est, à en croire le rectorat, la conséquence de l’entêtement des apprenants, notamment des responsables étudiants qui plongent dans la détresse plusieurs dizaines de milliers d’étudiants de la FLASH.

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