Burkina : un ultimatum pour la dissolution des partis politiques illégaux

Le gouvernement burkinabè veut mettre de l’ordre dans l’organisation des partis politiques dans le pays. Ayant constaté que plusieurs partis politiques sont dans l’illégalité, les autorités burkinabè ont lancé un appel à une régularisation de leur situation sous peine de de suspension ou de dissolution.

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A ces partis qui ne tiennent pas de congrès ni d’Assemblées générales et ne renouvellent pas leurs instances dirigeantes, le gouvernement burkinabè vient de donner un ultimatum pour se conformer aux dispositions légales régissant le fonctionnement des partis politiques au Burkina. Dans un communiqué du ministère des Libertés publiques, il est formellement demandé à ces partis politiques de tenir les assemblées générales ou les congrès afin de procéder au renouvellement de leurs instances dirigeantes avant le 31 août prochain. Sans quoi, ils seront purement et simplement suspendus ou dissouts.  Dans ce communiqué, le ministère apprend que des partis n’ont plus tenu ces activités statutaires depuis plus de deux à six ans. Ils sont 42 partis soit près du tiers des 145 que compte le pays à être dans l’illégalité.

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