Alternatives pesticides chimiques: La Fao apporte sa contribution pour une agriculture durable

L’Institut International pour l’Agriculture Tropicale (Iita) accueille depuis le mardi 30 Août 2016, un atelier des parties prenantes pour s’accorder sur les alternatives potentielles aux POPs et autres pesticides chimiques de synthèses dangereux. De trois jours, l’atelier est organisé dans le cadre du projet GCP/BEN/056/GFF de la Fao-Bénin.

Publicité

Mettre à la disposition des producteurs agricoles des solutions innovantes et efficaces, moins coûteuses et plus adaptées aux exigences d’une agriculture durable. Tel est l’enjeu d’un atelier qui réunit depuis hier, mardi 30 août 2016, à l’Institut international pour l’agriculture tropicale (Iita) à Abomey-Calavi une quarantaine de producteurs agricoles, consultants, chercheurs et cadres des structures et ministère intervenant dans l’agriculture et l’environnement au Bénin. Organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture (Fao), cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet GCP/BEN/056/GFF, précisément de sa composante 4 dont l’objectif est d’identifier et de promouvoir les alternatives aux pesticides chimiques conventionnels.
Procédant à l’ouverture, Dr Tiémoko Yo, Représentant résident de la Fao, a indiqué que l’atelier va permettre aux participants de « réfléchir sur les alternatives aux pesticides chimiques conventionnels » dont l’utilisation, bien qu’efficace, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des hommes et sur l’environnement.
Et parlant d’alternatives, le Représentant résident de la Fao fait savoir que les instituts ont découvert un certain nombre de méthodes qui, testées en laboratoire, ont donné de bons résultats. « Mais, déplore-t-il, ces méthodes ne sont pas encore connues de la grande masse, des utilisateurs potentiels que sont les producteurs ». Ainsi, l’atelier de la Fao va-t-il permettre aux experts et chercheurs, d’«inventorier ces solutions qui ont été mises au point » et de les « tester » en milieu réel en vue de la vérification de son efficacité et aussi de leur compétitivité. L’atelier va également permettre aux participants de réfléchir à comment homologuer ces nouvelles solutions aux fins de leur commercialisation future.
L’atelier de la Fao, selon Dr Manuele Tamo, Représentant résident de l’Iita, vient à point nommé.

« C’est très important qu’on réfléchisse sérieusement sur les alternatives aux pesticides. On ne peut pas laisser nos paysans s’empoisonner en utilisant des pesticides qui ne sont pas adaptés aux plantes », a déclaré Dr Tamo qui pense que le choix de la station de l’Iita pour abriter l’atelier n’est pas un hasard.

Précisons que l’atelier est prévu pour durer trois jours pendant lesquels les participants vont, entre autres, évaluer, amender les résultats issus de l’étude d’état des lieux sur les alternatives aux pesticides chimiques au Bénin réalisée récemment sur le coton, le riz et certaines cultures maraichères. Les participants vont également se pencher sur les résultats des « focus groupes » sur les priorités et besoins des producteurs quant aux méthodes alternatives aux pesticides chimiques relatives à la production du coton, du riz et certaines cultures maraichères dans le bassin cotonnier.

Au terme des travaux, un plan d’action assorti de recommandations sur les alternatives ainsi qu’un plan d’essais des alternatives sur la période 2016-2017 sont attendus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité