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Exclusion des étudiants de l’Uac : Le Synarès s’indigne

Par Franck Dossi
il y a 5 ans
(Tout le monde en parle)
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Suite à l’exclusion de certains étudiants pour cinq ans des universités du Bénin, le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synarès) vient s’insurger contre la décision.

Mieux, le syndicat fustige les dernières décisions prises par les responsables de l’université d’Abomey-Calavi. Ces décisions graves et inquiétantes  et les motifs évoqués pour les justifier sont aussi graves que confus.

DECLARATION DU SYNARES SUR LA SITUATION A L’UAC.

Par le biais des réseaux sociaux d’abord, ensuite par les médias, la direction du SYNARES a été informée de l’exclusion, pour une durée de cinq (5) ans, de vingt et un (21) étudiants de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de l’Université d’Abomey-Calavi et de l’invalidation de l’année académique 2015-2016 dans la même Faculté.

Effectivement, c’est par Décision rectorale n° 070-16/UAC/SG/VR-AARU/SA en date du 26 juillet 2016 portant sanctions disciplinaires infligées à des étudiants de la Flash que vingt et un (21) étudiants sont « exclus temporairement pour cinq (5) ans pour compter de l’année académique 2016 ». C’est tout aussi vrai que par Arrêté rectoral n°484-2016/UAC/SG/CR/SP en date du 28 juillet 2016, l’année académique 2015-2016 à la Flash est invalidée.

Lire Bénin : 21 étudiants exclus après les mouvements à l’Université d’Abomey-Calavi

Ce qui est surprenant, c’est que tout ceci intervient après le CODIR de l’UAC réuni le mercredi 27 juillet à Ouidah en présence des syndicats de l’université et de la représentation des étudiants sans qu’il y ait la moindre information aux participants, malgré l’inscription à l’ordre du jour de l’examen de la situation de grève à la Flash !

Ces décisions graves et inquiétantes sont accompagnées du retour massif des forces de l’ordre et de l’occupation du campus de Calavi. Les motifs évoqués pour justifier les sanctions sont tout aussi graves : …violence avec préméditation, incitation à la violence, terrorisme et agression caractérisée. C’est à croire que ces
étudiants mériteraient …la peine capitale !!

La direction du SYNARES est indignée par le caractère secret que tentent de donner les autorités décanales et rectorales aux problèmes posés alors même qu’elles se préparent à fermer pour cause de vacances toute l’Université. Que d’insouciance pour des sanctions aussi lourdes que le blanchiment de l’année et l’exclusion de responsables d’organisations faîtières d’étudiants, avec les effets que ces décisions peuvent avoir !

Quelle est la réalité des faits ? 

En ramenant les choses à leur expression simple, on voit en filigrane la question LMD et le problème d’évaluation dans ce système. Question qui n’est pas nouvelle, qui avait amené les étudiants à quatre mois de grève l’année académique précédente. Comme l’an dernier, les étudiants de la FLASH demandent, à la fin du second semestre, une session de rattrapage, à l’instar de ce qui se fait à la FAST, à la FADESP et à la FASEG.
Une fin de non-recevoir leur a été réservée, au prétexte que :

  • à la rencontre d’août 2015 à la Présidence de la République, il avait été dit que c’est la dernière fois où il y aurait une session de rattrapage ;
  • le Règlement Pédagogique de la Faculté n’autorise pas la session de rattrapage. 

Cette fin de non-recevoir a poussé les étudiants au boycott des examens de fin de semestre. Sur cette question, la position du SYNARES est connue, celle défendue à la fameuse rencontre de la Présidence et qui avait permis de sortir de l’ornière en août 2015, à savoir :

  • le système LMD est inadapté aux grands groupes comme la FLASH, la FAST, la FADESP et la FASEG ; 
  • Ce système, prévu pour les petits groupes, prévoit la remédiation pour permettre aux étudiants faibles de se racheter à la fin de chaque évaluation semestrielle ;
  • C’est à défaut de cela qu’à la fin des deux semestres, la Flash et les autres facultés à gros effectifs organisent la session de rattrapage ; 
  • Pour amoindrir la pénibilité liée aux grands effectifs et éviter une trop longue durée des travaux, une organisation rationnelle est requise, à l’instar de l’organisation du Baccalauréat : une importante équipe au Secrétariat et l’exigence de correction en pools. L’élargissement des correcteurs aux doctorants permet d’écourter le nombre de jours de correction et les travaux de secrétariat (dépouillement, anonymat…) se font rapidement avec une équipe adaptée de
    secrétaires mobilisés et rémunérés. 

Naturellement, une telle organisation a des exigences en ressources humaines et financières que le gouvernement et le rectorat devraient garantir, à l’instar de ce qui a été fait à la session de 2015. 

Ce sont là les propositions du SYNARES, propositions qui ont permis la sortie de crise en 2015. Il faut pouvoir tirer leçon de l’expérience et l’améliorer. En attendant l’avènement de l’Atelier national retenu à la Présidence de la République, nos propositions devraient permettre une sortie de crise dans l’équité pour les étudiants des facultés à gros effectifs et soulager les enseignants de ces facultés. Dans ces conditions, il est injuste et non avenu de ressasser que le consensus de l’an dernier est de finir avec la session de rattrapage, ce qui reste inadmissible pour de bons pédagogues. Il est injuste et non avenu de continuer de se référer au Règlement Pédagogique de la Flash qui date de 2010( !!), à un moment où l’on était encore en plein dans l’ancien système, le Décret sur le système LMD ne datant que de cette année-là, sans Arrêtés d’application. Il est urgent et impérieux de procéder à la relecture du Règlement Pédagogique de la Flash afin de l’adapter au nouveau système tout en prenant en compte les spécificités de l’établissement à gros effectifs. Hors cela, point de salut !

Lire UAC : année invalidée à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines

La conviction du SYNARES est que la communauté universitaire est une et indivisible. Une communauté d’intérêts non antagoniques lie les enseignants aux étudiants et au personnel administratif et de service. Il n’y a donc pas lieu de condamner les étudiants aveuglément et de faire accroire qu’ils n’ont aucun droit.

Les mesures d’exclusion d’étudiants et de blanchiment de l’année à la Flash apparaissent nettement injustes et dans tous les cas, disproportionnées. Les motifs avancés devraient faire frémir même les vrais terroristes.

Tout en condamnant la manière avec laquelle les autorités décanales et rectorales gèrent cette situation, la direction du SYNARES invite les uns et les autres à la retenue et demande le rapport pur et simple des mesures qui prennent l’allure d’une liquidation pure et simple des acquis démocratiques à l’université.

Le système nouveau du LMD interpelle tous. Mobilisons-nous, tous ensembles pour y faire face !

Abomey-Calavi,
Pour le BE SYNARES,
Le Secrétaire Général . Pr AFOUDA Fulgence

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