Bénin : Talk Force Ouémé-Plateau et l’Udak rejettent la nouvelle carte universitaire

Les responsables de Talk Force Ouémé-Plateau et ceux de l’Union des associations de développement de la commune de Kétou (Udak) sont montés une fois de plus au créneau à travers une conférence publique organisé à la Maison internationale de la culture (Mic) de Porto-Novo et qui a vu la participation de plusieurs personnalités socio-politiques des deux départements de l’Ouémé et du Plateau. 

Publicité

On pouvait également noter la présence d’une forte délégation du Front Républicain pour le Développement (Frd). Ces deux structures ont réitéré leur opposition à la nouvelle carte universitaire mise en vigueur par le régime du nouveau départ. On pouvait noter, la présence des leaders d’opinion, des têtes couronnées des deux départements de l’Ouémé et du Plateau et également une forte délégation des étudiants de Porto-Novo et de l’Uak.

Il faut dire que Talk Force et l’Udak ne sont pas favorables à cette nouvelle carte universitaire qui suscite depuis peu de vives polémiques. Ils s’opposent pour ce faire à cette nouvelle réforme gouvernementale. Le président de Talk Force Ouémé-Plateau, Mathieu Fassinou, fera d’entrée l’historique de l’implantation de l’université au Bénin avant de préciser que l’université pluridisciplinaire de Porto-Novo disparait désormais, de même que l’Institut de mathématiques et de physique qui est rattaché à l’Université d’Abomey.

Pour le président Mathieu Fassinou, pourquoi déshabiller Paul pour habiller Pierre ? Il a également annoncé pour bientôt que l’Institut Africain des Sciences et Mathématiques se propose de financer la formation de plusieurs mathématiciens africains de hauts niveaux afin de mieux se consacrer aux problèmes de notre environnement et de la climatologie. Il est revenu sur la suppression de l’Uak transféré à Porto-Novo pour gérer l’Institut agropastoral de Gogounou et l’Ecole nationale supérieur de technique agricole de Djougou. Pour le conférencier, c’est un leurre grotesque. Il dénonce aussi le fait de maintenir le nom de l’Uak pour faire valider l’accord de prêt à l’Assemblée nationale. « Cette carte universitaire est bancale et seul un atelier de réflexion pour réorganiser cette carte universitaire sera la bienvenue pour repousser loin ceux qui souhaiteraient tordre le coup à l’histoire… » a martelé Mathieu Fassinou.

Le président de l’Udak a également abondé dans le même sens pour déplorer cette nouvelle carte universitaire. Plusieurs autres interventions ont meublé la conférence publique. Notamment celles de Goras Glagozoun, président de l’Alliance pour la grandeur de Porto-Novo, du représentant des étudiants et celui du Conseil national du culte vodoun

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité