Le Burkina Faso accueillera la cérémonie marquant la fin de l’Année internationale des légumineuses 2016

Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, accueillera la cérémonie de clôture de l’Année internationale des légumineuses, qui tout au long de l’année 2016 avait pour objectif de mettre en lumière les bienfaits nutritionnels exceptionnels qu’offrent les légumineuses aux régimes alimentaires humains, et ce, à travers de nombreux événements, publications et autres activités.

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L’annonce a été faite aujourd’hui par M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, au cours d’un entretien avec le Président burkinabé, M. Roch Marc Christian Kaboré.

Les légumineuses sont bon marché, délicieuses et représentent une source majeure de protéines et de micronutriments essentiels et à haute valeur nutritive. Elles peuvent également être bénéfiques pour la santé des populations et contribuer à leurs moyens d’existence, en particulier dans les pays en développement.

Il existe déjà de nombreuses cultures vivrières qui contribuent de manière importante à la sécurité alimentaire d’un grand nombre de personnes, notamment en Amérique latine, en Afrique et en Asie, où les légumineuses sont cultivées en masse et font depuis très longtemps partie des régimes alimentaires traditionnels. Cela est par exemple le cas au Burkina Faso où les légumineuses sont généralement cultivées par les femmes vivant en milieu rural. La FAO aide actuellement ces groupes à améliorer leur productivité et leur accès aux marchés.

«La cérémonie de clôture de l’Année internationale des légumineuses, qui se tiendra au début de l’année 2017, au Burkina Faso, sera l’occasion de présenter et de partager des modèles de réussite issus du monde entier», a déclaré le Directeur général de la FAO.

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Avec pour slogan «Des graines pour nourrir l’avenir», l’Assemblée générale de l’ONU a décrété l’année 2016 Année internationale des légumineuses afin de sensibiliser le monde entier aux nombreux bienfaits nutritionnels qu’offrent les légumineuses, de stimuler leur production et le commerce et d’encourager la recherche de nouveaux moyens d’utiliser les légumineuses tout au long de la chaîne alimentaire.

Ces dernières années ont notamment été dédiées aux sols, à l’agriculture familiale et au quinoa.

L’agriculture et l’élevage, essentiels au programme de développement du pays

Lors de la rencontre d’aujourd’hui, le Directeur général de la FAO a félicité le Burkina Faso pour avoir réussi à consolider sa démocratie et pour ses efforts visant à promouvoir la paix dans la région du Sahel, qualifiant cette démarche de condition essentielle à la sécurité alimentaire.

Les deux dirigeants ont également discuté des efforts du pays afin de développer l’agriculture dans le cadre de son Programme national de développement économique et social.

«L’agriculture et l’élevage jouent un rôle essentiel et sont des secteurs au sein desquels les jeunes peuvent apporter une contribution significative», a indiqué le Président Kaboré. «Le Burkina Faso s’est non seulement engagé à augmenter sa production agricole mais aussi à accroître la transformation après récolte, afin de valoriser ses produits sur les marchés locaux et internationaux», a-t-il ajouté, soulignant par ailleurs l’aide apportée par la FAO en matière d’orientation et d’aide technique tout au long du processus.

 La FAO aide également le Burkina Faso à préparer son recensement agricole pour l’année 2016. Le nouveau recensement général devrait permettre de prendre de meilleures décisions en matière de politiques, de surveiller et de documenter les progrès effectués en vue de la réalisation des Objectifs de développement durable.

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