Justice : le Bénin donne carte blanche au Cifaf pour former les avocats francophones

A travers une cérémonie officielle de signature d’accord de siège au ministère des Affaires Etrangères et de la coopération (Maec), ce lundi 3 octobre, le gouvernement béninois représenté par M. Hermanne Araba, Secrétaire général dudit ministère, a donné carte blanche au Centre international pour la formation des avocats francophones (Cifaf) représenté par son directeur, Me Jacques Migan.

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Les deux hommes ont paraphé et échangé les documents devant un impressionnant parterre d’avocats francophones, d’Ong internationales et autres. Le Bénin s’illustre à nouveau comme un Etat favorable à l’exercice du métier d’avocat et à la promotion de la justice pour tous. Le gouvernement béninois a officiellement donné tout pouvoir au  Centre international pour la formation des avocats francophones (Cifaf) pour poursuivre ses initiatives de formations de ceux qui ont pour mission de défense de tous devant les instances de droits. Ce lundi 3 octobre 2016, a eu lieu au ministère des Affaires Etrangères, la cérémonie de signature d’accord de siège entre le gouvernement béninois représenté par M. Hermanne Araba, Secrétaire général dudit ministère et le Cifaf représenté par le bâtonnier  Jacques Migan.

« A travers cette signature d’Accord de siège, le gouvernement du Bénin vous octroie plusieurs catégories d’avantages, en termes d’exonérations douanières et fiscales, qui s’analysent, en réalité comme la contrepartie de l’Etat béninois à l’action remarquable du Cifaf » a déclaré M. Araba. Pour lui, le Cifaf que dirige le bâtonnier Migan peut « être fier de se réclamer une association spécialisée dans la formation de la profession d’avocat ».

C’est justement ce qu’a expliqué le directeur de ce centre international. « Le Cifaf a développé une véritable expertise en matière de formation des avocats francophones à travers l’organisation de sessions initiales annuelles et de sessions de formation continue délocalisées en Afrique de l’Ouest, en Afrique Centrale et dans la région des Grands Lacs » a fait savoir Jacques Migan. 

Aujourd’hui, a-t-il ajouté, plus de cinq mille (5000) avocats, ont déjà bénéficié de ces sessions de formations continues et délocalisées. Le Directeur du Cifaf pense qu’à travers sa réponse favorable à la demande de signature du présent accord de siège, le Président Patrice Talon reconnaît l’importance que revêt le Cifaf dans le domaine de la formation des professionnels du secteur judiciaire.  Jacques Migan promet qu’il fera en sorte que les privilèges prévus par l’accord soient utilisés dans l’intérêt exclusif du bon fonctionnement du Cifaf.

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