Délocalisation du ministère de la justice à Porto-Novo : Me Migan constate l’effectivité de la mesure

Par une de ses décisions prises en conseil des ministres il y a quelques semaines déjà, le chef de l’Etat a décidé de délocaliser le ministère de la justice dans la ville capitale. A la faveur d’une descente sur les lieux, Me Jacques Migan et les militants du Frd (Front des Républicains pour le Développement de Porto-Novo) sont allés constater le jeudi dernier, l’effectivité de cette décision.

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Depuis plusieurs années, les dirigeants de notre pays n’ont pas daigné accorder à la ville de Porto-Novo ses attributs de capitale digne du nom. Mais à l’ère du gouvernement du nouveau départ, tout semble désormais se mettre progressivement en place. Le président de la République, Patrice Talon, a la ferme volonté de procéder  au transfert des ministères à Porto-Novo. Cet engagement a  commencé par être concrétisé à travers la délocalisation vers la ville capitale du ministère de la justice, C’est cet acte salvateur qui a émerveillé le président du Directoire du Frd.

« La concrétisation de cette action s’inscrit dans la volonté du chef de l’Etat, de donner la visibilité qu’il sied à la ville aux trois (03) noms conformément à son statut constitutionnel de ville capitale de notre pays » a déclaré Jacques Migan lors d’un point de presse qu’il a organisé le jeudi dernier dans l’enceinte du nouveau bâtiment devant abriter ledit ministère.

Selon lui, « le ministère de la justice est un ministère régalien. En l’installant dans la même ville  que celle qui abrite les institutions majeures de notre organisation judiciaire, telles la Cour suprême, la Haute cour de justice, au même titre que l’Ecole régionale supérieure de la magistrature  (Ersuma), l’Association des hautes juridictions de cassation d’Afrique francophone, le gouvernement du Bénin et à travers lui, le chef de l’Etat et le Garde des sceaux, Joseph Djogbénou, montrent toute leur détermination à faire de Porto-Novo une référence institutionnelle…Seule la Cour Constitutionnelle demeure à Cotonou à ce jour ». Pour finir, Jacques Migan et le Frd pensent que cette action du chef de l’Etat est noble et salutaire et que les populations de l’Ouèmé en général et de Porto-Novo en particulier s’en souviendront.

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