Université d’Abomey-Calavi : la FLASH « sera transférée à Kpomassè »

La Faculté des lettres, arts et sciences humaines de l’Université d’Abomey-Calavi (FLASH) n’existera plus sous sa forme actuelle. La plus grande faculté de l’Université d’Abomey-Calavi en matière d’effectif (environ 40.000 étudiants) sera subdivisée en deux entités distinctes.

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Ainsi en a décidé le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Selon les informations circulant depuis quelques jours sous la forme d’une rumeur et confirmées par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso ce jeudi 27 octobre 2016 au détour d’une visite au campus, la FLASH va disparaître et donner naissance à deux facultés. Notamment la Faculté des lettres, langues, arts et communication (FLLAC) et la Faculté des Sciences humaines et sociales (FASHS).

Motivations 

Interrogée sur les motivations d’une telle décision, la ministre de l’Enseignement supérieur a fait savoir que la mesure est mue par le souci d’une meilleure gestion de la Faculté et de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. « Il n’y a pas autre motivation. La FLASH fait partir des plus grosses entités et aussi ce sont des normes exigées par le RESAO () », a expliqué la ministre. Selon l’autorité ministérielle, cette décision permettra d’attribuer à chaque faculté le corps enseignant qu’il faut et pouvoir faire les réformes. « Parce que,  a fait savoir Marie-Odile Attanasso, la FLASH toute ensemble devenait une entité trop grosse à gérer. Maintenant, nous aurons des doyens, vice-doyens pour la FLAC et l’autre également aura son corps enseignant ». Aussi, a souligné la ministre, la décision devrait permettre  de pouvoir répondre au ratio étudiants-enseignant. « Nous sommes dans le système LMD (Licence-Master-Doctorat), il faut pouvoir satisfaire la demande par rapport à la qualité », a indiqué Marie-Odile Attanasso.

La FLASH bientôt délocalisée

Mais est-ce que cette décision va pouvoir mettre fin au problème de flux d’étudiants et d’infrastructures sur le campus d’Abomey-Calavi ? « C’est une première démarche », a répondu la ministre avant de poursuivre  que « maintenant, il faut pouvoir construire les infrastructures qu’il faut pour accompagner ».  Parlant des mesures d’accompagnement et réformes envisagées, la ministre a évoqué une possible délocalisation de la FLASH à Kpomassè. « Je pense que vous avez entendu dire que la FLASH sera transférée à Kpomassè et les infrastructures qu’il faut vont accompagner ces deux nouvelles facultés », a en effet déclaré la ministre qui précise que « ça, c’est la volonté et la détermination du gouvernement ».

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