Une et une seule association faîtière d’étudiants pour les universités nationales. C’est là la volonté du gouvernement de la Rupture et du Nouveau départ. L’annonce a été faite par le ministre de la Jeunesse et Sports, Oswald Homeky lors de la conférence de presse organisée par des membres du gouvernement pour s’expliquer sur la décision relative à l’interdiction de tout exercice d’activités des associations et organisations faîtières d’étudiants.
Après avoir rassuré de ce que le gouvernement de la Rupture ne veut en aucun cas restreindre les libertés individuelles et collectives notamment des étudiants, le ministre Homeky a évoqué les perspectives en ce qui concerne le militantisme en milieu universitaire. « Comme les autres pays de la sous-région, il serait intéressant pour nous, aussi bien pour les étudiants que pour le gouvernement qui a besoin d’avoir un interlocuteur, d’avoir pour l’ensemble des universités, une et une seule association faîtière », a indiqué le ministre de la Jeunesse.
Selon l’autorité ministérielle appuyée par son collègue du ministère de l’Enseignement supérieur, cette décision est le souhait des responsables étudiants eux-mêmes et les avantages sont connus des étudiants eux-mêmes. A en croire le ministre de la Justice, cette volonté de réduire à une unité, le nombre d’associations et organisations faîtières des étudiants intègre la politique du gouvernement de la Rupture et du Nouveau départ en place depuis le 6 avril dernier dans le secteur de l’éducation et elle s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation des associations estudiantine. Cette réorganisation des associations d’étudiants, a confié le ministre Homeky, ne sera pas conduite par le gouvernement.
« Elle se fera d’abord avec les étudiants en concertation avec le gouvernement », a précisé le ministre avant d’indiquer que les étudiants pourront désigner leurs responsables au moment opportun et suivant les règles définies par décret.
Car, « l’université avant tout est un centre où on va pour acquérir la connaissance et quand on va à l’université c’est pour avoir des diplômes », a rappelé le ministre des Sports. « La vie académique ou même professionnelle s’accompagne parfois de la vie associative et c’est pourquoi les Béninois dans leur ensemble, ont le droit de militer dans des associations et auront toujours ce droit-là. Mais il n’est pas normal que la vie associative des uns empêche les autres qui n’ont pas choisi de militer dans les associations de bénéficier de ce à quoi, ils ont droit », a fait observer le ministre pour qui donc la décision du gouvernement est bonne pour les étudiants.
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