Il se tient depuis hier, mardi 6 décembre 2016 à Cotonou, la 8ème Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique (Circaf) autour de la régulation des supports de diffusion numérique et des médias en ligne.
Les autorités en charge de la régulation des médias et différents partenaires et personnes ressources de la presse en Afrique mais aussi d’autres continents sont en réunion depuis hier, mardi 6 décembre 2016 à Cotonou. C’est la 8ème Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique (Circaf) organisée par le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc). C’est à la fois une rencontre d’échanges et un creuset de réflexion biennal sur un thème d’actualité dans l’ambition de renforcer l’autorité et la visibilité du Riarc ainsi que celle des instances membres, d’après le Président du Conseil supérieur de communication (Csc) du Niger et Président du Riarc, Abdourahamane Ousmane. Il indique qu’après un état des lieux des processus de transition vers le numérique en Afrique fait en décembre 2013 à Niamey lors de la 7ème Circaf, toutes ces personnalités sont réunies à Cotonou pour cette fois-ci, prendre ensemble le bon départ pour relever le défi de la régulation à l’ère du numérique. Elles réfléchissent depuis ce mardi donc sur les opportunités et les défis liés à la régulation des supports de diffusion numérique et des médias en ligne. Le Président Abdourahamane Ousmane justifie le choix de ce sujet par les bouleversements intervenus avec l’avènement de la Télévision numérique terrestre (Tnt). «Il devient impérieux de procéder à une relecture du cadre juridique et institutionnel de la régulation et de la communication audiovisuelle dans les pays» souligne le Président Circaf.
«Il apparaît nécessaire que nos instances s’ajustent ou se réajustent à la nouvelle donne» dira le Ministre de la communication, Rafiatou Monrou.
Pour elle, les nouveaux médias et leurs acteurs constituent un véritable défi pour les instances de régulation puisqu’ils sont de plus en plus malléables, plus dynamiques, même rebelles à la régulation. «Ils ont engendré de nouvelles manières de penser, de produire et de diffuser l’information, mais aussi de la consommer» a-t-elle ajouté. Le sujet aujourd’hui, appuie le Ministre de la justice Joseph Djogbénou, pose un problème de droit et de technique. A en croire le Ministre de la justice, représentant le Chef de l’Etat à l’ouverture de la conférence, le gouvernement béninois espère de ce rendez-vous de Cotonou, des résolutions pour l’amélioration de la pédagogie nécessaire pour relever ce défi et pour une presse libre, organisée et professionnelle. A propos, le Président du Riarc indique que des actions communes seront dégagées en vue d’appréhender au mieux ce nouveau contexte de régulation et gagner le pari. Aussi précise-t-il, la troisième et dernière journée de la présente rencontre sera consacrée à la conférence des présidents pour faire le bilan des activités du Riarc. Ce sera également pour l’adoption d’une nouvelle feuille de route devant servir de base à l’élaboration du Plan d’action 2017-2018 du réseau, l’adoption de la stratégie de remobilisation des instances membres, l’examen des nouvelles adhésions et la désignation du président et du vice-président pour la mandature 2017-2018
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