En Afrique du Sud, on constate à nouveau depuis quelques semaines une explosion des agressions xénophobes.
Même si les autorités dont Jacob Zuma en personne ont condamné les violences faites aux étrangers on ne peut s'empêcher de penser aux tristes événements de l'apartheid.
Des étrangers lynchés, des commerces détruits, la peur dans la communauté étrangère et des accusations qui rappellent de tristes événements. La psychose règne en maître dans la communauté africaine au pays de Mandela.
C'est le triste bilan des dernières semaines en Afrique du sud.
Les populations remontées contre le chômage et la criminalité pensent avoir trouvé la cause: la présence des étrangers africains qui soit vendent de la drogue ou volent leurs métiers.
Du côté de la communauté africaine, on parle de généralisation d'épiphénomènes et d'agressions xénophobes.
Mais la vraie question demeure: comment d'anciennes victimes de racisme peuvent à ce point faire preuve de xénophobie...
Plusieurs centaines d'arrestations ont eu lieu depuis le début des agressions.
Toute l’Afrique, hier, était à leur chevé lorsque les blancs s’accapparaient de leurs terres et ressources naturelles. Ajourd’hui, ils sont révoltés contre ces mêmes africains qui leurs étaient venus au secours, refusant de partager leur bien et/ou pays avec eux.
Au lieu d’utiliser la violence, ils feraient mieux d’apprendre chez les Européens qui utilisent des ordinateurs et bases de données pour documenter tout étranger et le priver d’emploi sur les marchés de l’emploi. C’est aussi un moins discriminatoire, mais moins violent.