La proposition de loi portant code du numérique en République du Bénin, a fait hier l’objet d’une communication et de sensibilisation, à l’endroit des participants au séminaire parlementaire d’appropriation qui se déroule depuis le 24 février 2017 à Dassa-Zoumè.
En effet, le numérique prend une place de plus en plus importante dans les transformations de notre société. Les nouveaux modes de partage d'informations et la globalisation qui s'en suit, exigent de nouvelles règles telles que la transparence, le commerce, etc. La sécurité des informations, c'est-à-dire la confidentialité et la protection des données à caractère personnel, devient stratégique. L'énorme quantité d'informations électronique disponible et l'intelligence qui en découle, place l'information elle-même comme « marchandise » de grande valeur.
Cette proposition de loi, il faut le préciser, est portée par le président du groupe parlementaire PRD, l’honorable Augustin Ahouanvoébla, et compte 655 articles. Le code du numérique s'inscrit pleinement dans le cadre légal et règlementaire actuel du Bénin, car il prend en compte les textes existants et y intègre des modifications pertinentes. Il faut noter qu'il s'appuie sur les textes régionaux applicable en matière de numérique, notamment au sein des espaces de la Cedeao et de l’Uemoa. Aussi, ce code modernise et met en cohérence les dispositions des avant-projets de textes légaux et réglementaires disponibles. Au cours des discussions, les honorables députés ont évoqué certaines inquiétudes au garde des sceaux représentant le gouvernement.
Toutefois, des réponses adéquates ont été apportées aussi bien par le garde des sceaux et le député Augustin Ahouanvoébla, pour la clairvoyance des députés