L’opération de libération des espaces publics entamée par le gouvernement de la rupture dans la ville de Cotonou ne cesse d’avoir des conséquences sur le vécu des populations. La gare routière de Tokpa en a également payé le prix fort. Conséquences, les usagers du tronçon ‘’Tokpa – la béninoise’’ éprouvent d’énormes difficultés à circuler.
Depuis le démantèlement de la gare de Tokpa, les véhicules de transport en commun qui font la ligne Cotonou- Porto-Novo, ne savent plus où se garer. Ces véhicules sont constamment obligés d’occuper les artères du tronçon allant de ladite gare à la Société béninoise de Brasserie (Sobebra), occasionnant ainsi des embouteillages monstres. Les chauffeurs en quête de clients stationnent de manière anarchique : constat fait dans la matinée du jeudi 02 février dernier.
A la question de savoir s’ils sont conscients des désagréments causés aux autres riverains, ces chauffeurs répondent ne pas avoir d’autres alternatives. L’un d’eux, Mathieu Allagbé, exerçant la fonction depuis plus de 10 ans, nous a confié que toutes les décisions ne sont bonnes à prendre… Il pense que ce qui s’observe depuis quelques jours sur le tronçon est de la faute du gouvernement. Abondant dans son sens, Karim Aboudou évoque l’absence de mesures sociales dans cette décision.
« Nous souffrons aussi de cet embouteillage » a-t-il fait savoir.
Il invite alors le gouvernement à revoir sa décision afin de soulager les béninois. Contrairement aux deux autres chauffeurs, Issa Diakité, un malien, soutient la décision gouvernementale même si cela leur cause un manque à gagner.
« Tokpa présente un meilleur visage » a-t-il ajouté.
Exprimant son amertume vis-à-vis de la décision, Josué Langanfin, un riverain, invite le gouvernement à repenser sa décision et apporter un soulagement aux béninois
