Bénin : Ebomaf achève les travaux de Tangbo-Zè et Houègbo-Toffo

Lancés fin mars 2015, les travaux d’aménagement et de bitumage des routes Tangbo-Zè et Houègbo-Toffo, dans le département de l’Atlantique, sont achevés. Le groupe Ebomaf a ainsi relevé un défis de plus au Bénin.

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« Au lancement des travaux, on était sceptique sur la sincérité du projet. On y voyait une stratégie électoraliste, puisque c’était à quelques semaines des élections législatives. Mais c’est désormais une réalité. La voie est faite.», nous confie Urbain, conducteur de taxi-moto, communément appelés zémidjan. Les travaux d’aménagement et de bitumage des routes Tangbo-Zè (17 kilomètres) et Houègbo-Toffo (12,5 kilomètres) ont été lancés le vendredi 27 mars 2015, par l’ancien chef d’Etat, Thomas Boni Yayi. D’un coût global d’une vingtaine de milliards, les travaux devaient consister en la pause d’une fondation en latérite naturelle de 20 cm, d’une couche de base en latérite stabilisée de 15 cm et d’un revêtement en enduit superficielle bicouche. Les dimensions prévues par le cahier de charges sont de 7 mètres pour les sections courantes dont 1,5 mètres d’accotement en campagne et 2 mètres d’accotement de part et d’autre en agglomération. Dans une logique de partenariat public-privé, les deux chantiers ont été confiés à la société Ebomaf, réputée pour sa grande expertise dans les Btp. A juste titre, dans la foulée du lancement des travaux, l’entreprise de Mahamadou Bonkoungou a déployé des moyens à la taille de l’enjeu pour réaliser ces travaux, ô combien importants pour le désenclavement des localités bénéficiaires. Sur le terrain, à Zè ce mercredi 01 février, l’on a constaté que le terrassement, les différents ouvrages (ponts et caniveaux) et la pause de l’asphalte sont terminés.  Quelques employés aperçus par endroits le long de la route s’attelaient à des travaux de finition, comme le marquage de la zone pour piéton. La voie est ouverte à la circulation dans les deux sens et l’infrastructure concourt à l’amélioration de la mobilité dans la localité. Elle facilite l’acheminement des produits agricoles des villages vers les marchés et le mouvement des populations pour leurs occupations diverses dont l’accès aux écoles et centres de santé. « Avant, en saison sèche comme en saison pluvieuse, la circulation ici n’était pas agréable », renchérit Mafoussatou, tenancière de restaurant ; « l’aménagement de la voie va réduire nos peines », reconnait-elle.

Lorsque que ce chantier sera réceptionné par le gouvernement d’ici quelques semaines, on pourra dire qu’Ebomaf a réussi son deuxième pari béninois, après le tronçon  Bodjécali-Madecali-iloua-frontière du Nigeria (19 km). Et ce, en  attendant la finalisation des gros morceaux que sont Parakou-Wèwè (73 km) et Comè-Lokossa-Dogbo (71 km)

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