Assemblée nationale: Le message de Claude Bartolone aux députés béninois

Le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone a séjourné dans notre pays du vendredi 24 au dimanche 26 mars 2017, période au cours de laquelle il a eu un calendrier très chargé.

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Profitant de son séjour sur la terre béninoise, le président de l’Assemblée nationale de France, Claude Bartolone, a foulé le sol du palais des gouverneurs à Porto-Novo avec toute la délégation qui l’accompagne, composée de la vice-présidente du parlement français, de deux autres députés français et de l’ambassadrice de la France près le Bénin. Il a été chaleureusement reçu par son homologue béninois, Adrien Houngbédji.

Après un tête à tête d’une trentaine de minutes, Claude Bartolone a pris soin d’échanger quelques mots avec l’ensemble des députés béninois qui l’attendaient déjà au sein de l’hémicycle. En présence du président Adrien Houngbédji, Claude Bartolone a adressé un vif message à ses collègues béninois. Un message qui résume principalement à une leçon de démocratie et une adresse au renforcement des liens de coopération entre la France et ses pays amis et frères.

Lire l’extrait de son message le vendredi dernier à l’hémicycle

« Je voudrais vous remercier pour l’accueil que vous nous réservez, à Madame l’Ambassadrice ainsi qu’à mes trois collègues députés qui m’accompagnent… C’est toujours un plaisir pour un président d’Assemblée de s’adresser à des amis et des collègues. Nous sommes les représentants du peuple et quelque soit le pays dans lequel nous sommes députés, nous avons les uns et les autres, la démocratie et ses fonctions de représentants du peuple à l’Assemblée nationale. Je suis très heureux que nous puissions nous voir à un moment où vous êtes à une période importante de votre histoire politique parlementaire. Et je suis heureux avec ma délégation d’être parmi vous à un moment où plus que jamais, nous avons besoin de renforcer ses liens économiques, socio-environnementaux.  Nous sommes rentrés dans une période où tous les défis nous attendent, celui de la démocratie bien sûr, et nous sommes chargés les uns et les autres de la faire vivre, celui de l’aspiration de nos compatriotes, avec le droit à l’éducation, à la santé, à la formation professionnelle, et des sujets aujourd’hui qui nous obligent à travailler ensemble, que ce soit la double transition écologique-énergétique ou la lutte déterminée qui doit être la nôtre contre le terrorisme. Et c’est au nom de cette amitié que je suis là aujourd’hui. Et c’est grâce à cette amitié que mon prédécesseur, Philippe Seguin, avait mis pieds dans cet hémicycle pour son inauguration. Je pense que, de Philippe Seguin à moi-même ainsi qu’aux parlementaires français qui sont ici devant vous aujourd’hui, nous essayons chacun à sa place, année après année, de renforcer l’amitié, la complicité qui doit exister entre nos deux pays ».

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