Conférence Nationale: Constant Agbidinoukou retrace la contribution des médias

Invité sur Café médias plus vendredi 3 mars 2017 à la maison des médias à Cotonou, le journaliste à la retrait Constant Agbidinoukoun a revisité la manière dont la couverture médiatique de la Conférence nationale des force vives de la nation de février 1990 a été assurée.

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Le journaliste à la retraite Constant Agbidinoukoun parle de comment les médias ont assuré la couverture de la  conférence nationale des forces vives de la nation béninoise. Dans la fièvre de la célébration des 27 ans de  cette conférence, l’homme s’est présenté à Café média plus, une plateforme de discussion sur divers sujets, initiée et gérée par des journalistes. Constant Agbidinoukoun a d’abord rappelé le contexte de la tenue de cette conférence pour montrer comment l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb) était à la solde du Parti de la Révolution Populaire du Bénin (Prpb).

Il a informé qu’avant cette conférence, il y avait une des frondes des journalistes pour améliorer la situation. Donc, avec la Conférence nationale, les amarres ont été rompues et l’Ortb a décidé d’être professionnelle.

«Il n’était pas question de faire de faveur au Prpb», indique l’invité de Café média plus numéro 133.

Le gouvernement a accepté que la radio assure le direct. Au niveau de la télévision, les éléments sont enregistrés et diffusés au fur et à mesure. Au moins un débat suscité pas jour alors qu’à la radio, il y en a assez. Quatre équipes ont été constituées à la radio comme à la télévision. Deux équipes de la radio et deux de la télévision sont disposés dans la salle où les travaux ont lieu.  Une équipe est au dehors et une dans la ville de Cotonou pour donner aussi la parole à la population.

En clair, les journalistes ont pris les dispositions pour donner la parole à tout le monde sans distinction et sans restriction. Et même le journal de propagande du Prpb, Ehuzu (actuel La Nation) est allé en grève les deux premiers jours de la conférence. Le troisième jour les revendications ont été satisfaites et on a senti du professionnalisme dans le travail. Constant Agbédinoukoun assure que les délégués ont manifestés leur satisfaction par rapport au travail effectué par les médias.

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Pour finir, il a salué la mémoire de ces confrères disparus et rendu hommage à ceux qui sont encore en vie avant de plaider pour la réhabilitation de l’hôtel Plm Aléjo qui a abrité la conférence. Aussi il a souhaité la création d’un musé des conférences dénommé «Isidore de Souza» pour se rappeler des conférences des autres pays et celle du Bénin.

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