Bénin : Avec la convention Medicrime, le gouvernement veut en finir avec la criminalité pharmaceutique

Après l’appel des pharmaciens (réunis au sein du Syndicat Indépendant des Pharmaciens du Bénin) à l’endroit du président de l’Assemblée nationale et les honorables députés à engager sans délai la procédure de la ratification de la convention Medicrime afin d’accompagner le gouvernement dans la lutte contre la criminalité pharmaceutique. 

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Le gouvernement, lors du dernier conseil des ministres de ce mercredi 8 mars 2017 a transmis le projet de décret à l’Assemblée nationale pour autorisation de ratification, de la convention Medicrime. A en croire le relevé du conseil des ministres, cette convention du Conseil de l’Europe, ouverte à tous les pays, est entrée en vigueur le 1er janvier 2016.

Elle vise à prévenir et à combattre les menaces qui pèsent sur la santé publique. Elle incrimine certains actes, protège les droits des victimes des infractions établies conformément à la Convention. La ratification, par le Bénin, de cette Convention, participe de la volonté du Gouvernement de renforcer la législation sur le trafic des faux médicaments et la vente illicite des produits pharmaceutiques.

La ratification de la Convention MEDICRIME s’inscrit donc dans cette stratégie et vise à améliorer les services sociaux de base, à renforcer l’assainissement du sous-secteur pharmaceutique et ce, dans l’intérêt de la santé des populations.

C’est pourquoi le Conseil a adopté le projet de décret, et a instruit les ministres concernés à l’effet d’obtenir de l’Assemblée nationale, l’autorisation de ratification de la Convention MEDICRIME, et la formalisation de ladite ratification auprès du Conseil de l’Europe.

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