Habitué à gérer les affaires sensibles dans la discrétion et le secret, ce dernier n’oserait donner d’amples détails sur les raisons de cette démission qui aurait affecté Patrice Talon.Deux jours après la démission du ministre de la défense, le gouvernement entretient toujours le mystère sur le sujet. Aucun communiqué officiel, aucune explication. Ce mutisme ouvre la voie à toutes sortes d’interrogations et d’interprétations. Surtout que l’intéressé aussi semble se résigner à un silence stratégique pour le moment. Le conseil des ministres de ce jour sera suivi avec une attention particulière par des millions de Béninois. En quête de réponse et d’explication officielle depuis quarante huit heures sur la démission spectaculaire du ministre délégué à la défense Candide Azannai, ils pourraient jeter leur dévolu sur le conseil des ministres. Le conclave gouvernemental de ce jour pourrait donner le nom du successeur du ministre démissionnaire. Depuis deux jours, la version officielle s’est faite absente dans ce dossier. Le gouvernement n’a rendu aucun communiqué officiel pour confirmer ou infirmer cette information. Chose pourtant importante dans un tel contexte de doute et d’incertitude, où les rumeurs les plus folles ont circulé sur les réseaux sociaux annonçant l’opposition du Chef de l’Etat à accepter cette démission. Après une longue réunion de crise à cet effet, Patrice Talon n’a pas pu convaincre son ami et ministre de la défense de ne pas quitter le gouvernement.
Habitué à gérer les affaires sensibles dans la discrétion et le secret, ce dernier n’oserait donner d’amples détails sur les raisons de cette démission qui aurait affecté Patrice Talon. Depuis ce lundi, beaucoup se sont contentés de consommer ces rumeurs folles relayées par les réseaux sociaux. Tout au moins, un petit communiqué de la présidence pourrait venir rassurer les uns et les autres. Selon des sources proches de Candide Azannai, cette démission est la résultante des frustrations accumulées par l’homme. On susurre à raison sur son salaire qu’il n’aurait perçu, des contrats de marchés publics qu’il aurait refusé de signer – pour ne point se compromettre – , son portefeuille ministériel qu’il n’a guère digéré, et les options fondamentales de la gouvernance avec le déguerpissement des populations et la révision de la constitution. Son départ fait craindre au Chef de l’Etat des déballages publics sur quelques dossiers nauséeux du gouvernement. Du côté d’Azannai, le même mutisme est observé. La conférence de presse annoncée n’a pas eu lieu. Candide Azannai aurait refusé de prendre les appels de plusieurs médiateurs du Chef de l’Etat et a, confient des sources concordantes, échangé avec quelques membres de son parti politique au siège dudit parti
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