Révision de la constitution: La plateforme électorale des Osc s’approprie le contenu du projet

Les organisations de la société civile se sont retrouvées à l’Infosec  vendredi dernier en atelier d’appropriation du projet de modification de la constitution du 11 décembre 1990.

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C’est un atelier initié par la plateforme électorale des Osc du Bénin et animé par le professeur Ibrahim Salami. Que comprendre réellement du projet de modification de la constitution du 11 décembre 1990, soumis par le Chef de l’Etat à l’Assemblée nationale ? Les organisations de la société civile réunies au sein de la plateforme électorale des Osc, ont eu la réponse à cette interrogation vendredi dernier. C’est grâce à un atelier d’appropriation dudit projet, organisé par la Plateforme sous la coordination de Wanep-Bénin.

«Nous avons suivi la polémique autour. Nous n’allons pas parler comme tout le monde mais comprendre les articles qui posent polémique, comprendre la base avant de réagir et surtout avant d’orienter les actions que nous pensons qu’il est nécessaire que nous fassions en tant que société civile, en tant que porte parole d’une frange de la population, et en tant que plate forme électorale», explique la présidente de la plate forme, Fatoumatou Batoko Zossou.

Cette activité à l’en croire s’inscrit dans la logique de suivie des actions du gouvernement après les élections.

«Si  nous voulons suivre les actions du gouvernement, il nous faut d’abord comprendre ce que le gouvernement propose, ses avantages et inconvénients, pour pouvoir orienter de manière judicieuse nos actions ».

Pour la circonstance, la Plate forme a fait recours au professeur de droit constitutionnel Ibrahim Salami. Dans un exposé préliminaire pour introduire les échanges, le spécialiste a relevé des avantages du projet mais surtout mis l’accent sur les revers de ces points à polémique. Par des analyses fondées sur des articles de la constitution en vigueur, des décisions antérieures de la cour et d’autres textes, il a insisté sur le processus de révision, les obstacles juridiques à la révision, la  teneur du projet envoyé à l’Assemblée nationale, le nivellement par le haut des mandats électifs, le réaménagement des pouvoirs des députés à l’Assemblée nationale, le pouvoir judiciaire, etc. De ses analyses, il conclut : «Le projet en l’état, moi député, je le rejette ou l’amande substantiellement».

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Après son éclaircissement sur le projet, les Osc ont continué les échanges entres elles, à propos des actions à mener. «

La valeur de cette séance, c’est qu’on aille à un plaidoyer actif ; qu’on propose des textes pour corriger les manquements», confie le Coordonnateur de SocialWatch, Gustave Assah

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