« Talon ne devrait pas mettre sous ses talons les institutions de contre-pouvoir » selon Michel Adjaka

Comme annoncé et largement diffusé sur les réseaux sociaux, Michel Adjaka et ses pairs ont marché ce lundi matin.

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Partir de la bibliothèque nationale au Parlement, ces magistrats réunis au sein de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) se sont insurgés contre le contenu du projet de révision de la constitution relatif au secteur judiciaire. A en croire ces hommes de droit, le texte donnerait  de sérieux coups à l’indépendance de la justice.

Michel Adjaka dans sa déclaration rappelle au Président de la République Patrice Talon que si la justice n’était pas indépendante, qu’il ne serait pas président aujourd’hui. « Si le juge n’était pas indépendant, on en aurait pas trouvé pour rendre une ordonnance de non lieu contre le président de la République. Si le conseil supérieur de la magistrature devrait siéger pour juger les magistrats, en présence des représentants du gouvernement, aucun magistrat n’aurait eu le courage de donner tort au président de la République dans un dossier où il est concerné » a regretté Michel Adjaka, qui soutient que Patrice Talon est l’émanation des luttes sociales.

A ce titre, il ne doit pas oublier ceux qui ont appuyé son projet de société, notamment les forces sociales, la jeunesse. Michel Adjaka et ses pairs se désolent du fait que Talon s’est trouvé de nouveaux alliés : les députés et certaines formations politiques. Le peuple est en péril et le président Talon devrait comprendre qu’il n’a aucun intérêt à mettre sous ses talons les institutions de contre-pouvoir.  

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