Dans l’émission « Le Grand Rendez-vous » de Soleil fm, Michel ADJAKA explique que la grève exigeait le retrait du projet de l’Assemblée NationaleHier, sur Soleil fm, Michel ADJAKA, le Président de l’Union Nationale des Magistrats du Bénin (Unamab) revient sur les motifs de la grève enclenchée en guise de contestation au projet de Révision constitutionnelle de Patrice Talon.
Dans l’émission « Le Grand Rendez-vous » de Soleil fm, Michel ADJAKA, le Président de l’Unamab explique que la grève exigeait le retrait du projet de l’Assemblée Nationale. Michel ADJAKA dénonce, derrière cette révision, l’intention du pouvoir en place de politiser le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Il fait savoir aussi que le Président de la République après son départ aura des représentants dans le CSM. Il nourrit l’inquiétude d’avoir une justice taillée sur mesure contre le droit.
Pas d’immunité pour un corrompu
Le Président de l’Unamab s’attaque surtout à l’immunité qui couvre un ministre en fonction selon le projet rejeté. En donnant l’exemple du ministre Ahanhanzo Glèlè, il affirme qu’aucun ministre ne saurait être exempté de la garde à vue pendant qu’il est en fonction.
« Aucun corrompu n’a droit à un meilleur traitement qu’à celui infligé à un voleur de mouton », a-t-il insisté.
L’homme de droit s’est aussi intéressé à la démarche du Fonac d’écouter l’honorable Rosine SOGLO suite à la déclaration de cette dernière en date du 04 avril dernier. La parlementaire affirmait à l’hémicycle que les députés ont reçu de l’argent en faveur du vote de recevabilité du projet de révision de la constitution, y compris elle-même. Michel ADJAKA s’oppose clairement à cette manœuvre du Fonac. Pour lui, écouter Rosine SOGLO n’est pas de ressort du Fonac. Le Fonac doit se dessaisir de ce dossier et laisser la justice s’en occuper puisque, il s’agit d’« accusation ».
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