« La Cour constitutionnelle donne raison à la Csa-Bénin » selon Anselme Amoussou

Anselme Amoussou « Nos manifestations ont échoué là où le recours institutionnel a réussi facilement ».Après la décision Dcc 17-087 et 088 du 20 avril 2017 de la Cour constitutionnelle, déclarant inconstitutionnelle la loi sur les collaborateurs externes de l’Etat, les hommes politiques, centrales et confédérations syndicales, ne tarissent de mots pour exprimer leurs satisfactions. A travers une interview que nous a accordée Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), il a salué la décision avant d’annoncer que la Cour a donné raison à sa confédération.

« Nos manifestations ont échoué là où le recours institutionnel a réussi facilement ». Cette déclaration est celle du secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), Anselme Amoussou. Elle fait suite à la décision Dcc 17-087 et 088 du 20 avril 2017 de la Cour constitutionnelle, déclarant inconstitutionnelle la loi sur les collaborateurs extérieurs.

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A travers cette déclaration, le Sg exprime son satisfecit pour la sagesse dont ont fait preuve les membres de la Cour. C’est à la faveur d’une interview accordée à notre rédaction qu’il l’a fait savoir. Aussi, en a-t-il profité pour faire remarquer que la Cour constitutionnelle leur a finalement donné raison. Selon ses explications, la Csa-Bénin a été la première à alerter les parlementaires et le gouvernement sur la nécessité de renoncer à cette réforme. Pourtant, poursuit-il, cela n’a pas émoussée la volonté des députés de la voter.

« Je ne peux que me réjouir de cette décision » a-t-il indiqué.

A l’en croire, cette décision révèle deux choses. Primo, le gouvernement mérite-t-il vraiment sa réputation de compétence ? A ce sujet, le Sg a laissé entendre que le Chef de l’État n’est pas entouré d’hommes assez compétents sur le plan des lois et règlements de notre pays. Deusio, les députés de la 7ème législature ont une fois encore éprouvé leur compétence en une matière qui est censée être leur domaine de prédilection.

Il estime que ce serait une erreur de croire que la menace sur l’administration publique s’éteint avec cette décision. Le gouvernement, ajoute-t-il, a la possibilité de décréter ce qui n’a pas pu passer comme loi. Eu égard à cette menace qui plane toujours sur l’administration publique béninoise, Anselme Amoussou invite les travailleurs à poursuivre la veille

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