A travers ce vaccin, l’OMS compte réduire de 40 % le nombre d’épisodes paludiques. Elle espère avoir éradiqué la maladie d’ici à 2040.Le « Mosquirix » est le vaccin qui sera testé en Afrique entre 2018 et 2020 par l’Organisation Mondiale de la Santé OMS. Annoncé hier, ce vaccin n’empêche pas toute infection par le parasite « Plasmodium ».
« Le Kénya, le Ghana et le Malawi sont les trois pays d’Afrique retenus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour tester le vaccin antipaludique « Mosquirix » » a annoncé, hier lundi 24 avril, l’agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies. Toutefois, l’OMS fait savoir que le vaccin a une efficacité limitée. Il permet de réduire le nombre d’épisodes paludiques. A travers ce vaccin, l’OMS compte réduire de 40 % le nombre d’épisodes paludiques. Elle espère avoir éradiqué la maladie d’ici à 2040.
Aussi, ce vaccin permettra-t-il de protéger les enfants durant leurs premières années de vie. L’Afrique est de très loin le continent le plus touché par le paludisme. L’Afrique compte pour 92 % des 429 000 personnes tuées dans le monde en 2015 par cette maladie transmise par des moustiques et également appelée malaria, selon des chiffres de l’OMS.
Les enfants de moins de 5 ans représentent plus des deux tiers de ces décès. L’annonce du test du vaccin « Mosquirix » a été faite à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme.
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