Invité matin de Radio France Internationale (Rfi), Me Djogbenou est revenu sur le rejet de la loi portant modification de la constitution de 1990
« Ce que nous avons reçu comme appréhension, c’est le fait que de notre propre camp, il y a quelques balles qui nous ont été adressées. On va dire, traîtrises, que nous regrettons » a confié le ministre béninois de la justice Joseph fifamè Djogbénou.
Invité matin de Radio France Internationale (Rfi), il est revenu sur le rejet de la loi portant modification de la constitution du 11 décembre 1990 par les députés de la 7ème législature.
Très habile, il n’a pas pointé du doigt un groupe de personnes particulier. Mieux il s’est refusé de donner des noms, mais assure que s’il y a un renfort du camp du non, c’est de leur propre camp. Un peu pour dire que le mur est fissuré de l’intérieur, ce qui a permis aux gens d’y entrer et de brouiller l’ordre établi.
Le suppléant de Azannaï, l’honorable Guy Mitokpè a voté contre…
Candide Azannaï dont le suppléant a voté contre ce projet de révision était pour l’un des ardents défenseurs du mandat unique. Le ministre de la justice en l’état actuel, avance qu’il n’a pas les outils qu’il faut pour commenter sa position.
« Je ne peux pas avoir soutenu quelque chose dans la campagne ou de la campagne électorale et soutenir le contraire en cours d’exécution, au moment de la mise en œuvre » a-t- il avancé, espérant que lui-même va monter au créneau en son temps
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